Quarante Congolaises enlevées par des miliciens

Redigé par 7sur7
Le 13 octobre 2014 à 09:45

Une quarantaine de femmes ont été enlevées depuis trois jours dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) par des hommes armés identifiés comme des miliciens Maï-Maï, a rapporté ce dimanche la radio onusienne Okapi.
Ces enlèvements ont été commis dans un carré minier situé dans le groupement Bakaiko, dans le territoire de Mambasa, en province Orientale, par une milice locale dont le chef est un certain Manu, un proche de l’ex-chef rebelle Paul Sadala, dit "Morgan".
Selon la société (...)

Une quarantaine de femmes ont été enlevées depuis trois jours dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) par des hommes armés identifiés comme des miliciens Maï-Maï, a rapporté ce dimanche la radio onusienne Okapi.

Ces enlèvements ont été commis dans un carré minier situé dans le groupement Bakaiko, dans le territoire de Mambasa, en province Orientale, par une milice locale dont le chef est un certain Manu, un proche de l’ex-chef rebelle Paul Sadala, dit "Morgan".

Selon la société civile de Mambasa, six cases ont été incendiées par ces miliciens, qui sèment la terreur dans cette entité, non contrôlée par les militaires des Forces armées de la RDC (FARDC, l’armée gouvernementale), a précisé Radio Okapi, parrainée par l’ONU.

Se confiant à la radio, l’administrateur du territoire, Alfred Bongwalanga, a appelé les autorités du pays à renforcer la présence des FARDC dans la région. Il a estimé qu’une présence militaire dans la zone éviterait l’enlèvement des femmes et le regain de l’insécurité constaté ces derniers mois en raison de la présence de plusieurs groupes armés.

La population de la région vit dans la crainte de représailles après la mort de "Morgan". Ce chef Maï-Maï, de son vrai nom Paul Sadala, est décédé le 14 avril dernier des suites de tortures, selon la justice militaire congolaise, trois jours après sa reddition aux FARDC.

Mais cette version est contestée par certaines organisations et personnalités du district de l’Ituri, dont le député provincial Joseph Ndiya, qui se dit convaincu que le chef rebelle a été abattu par des militaires congolais.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité