Quatre jours pour trouver comment financer un développement durable

Redigé par rfi
Le 13 juillet 2015 à 09:23

Photo de garde : La bannière de la troisième conférence internationale sur le financement du développement qui se tient à Addis Abeba à partir du 13 juillet 2015. ONU / FFD3
La troisième conférence internationale sur le financement du développement s’ouvre ce lundi matin à Addis Abeba. Après les réunions de Monterrey au Mexique, en 2002, et de Doha au Qatar, en 2008, ce rendez-vous se veut décisif pour mettre en œuvre les futurs objectifs de développement durable qui ambitionnent d’éliminer l’extrême (...)

Photo de garde :
La bannière de la troisième conférence internationale sur le financement du développement qui se tient à Addis Abeba à partir du 13 juillet 2015.
ONU / FFD3

La troisième conférence internationale sur le financement du développement s’ouvre ce lundi matin à Addis Abeba. Après les réunions de Monterrey au Mexique, en 2002, et de Doha au Qatar, en 2008, ce rendez-vous se veut décisif pour mettre en œuvre les futurs objectifs de développement durable qui ambitionnent d’éliminer l’extrême pauvreté d’ici 2030.

Jusqu’à jeudi, la capitale éthiopienne devrait donc accueillir une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, mais aussi les plus hauts représentants des Nations unies, organisateur de l’événement, et de multiples organisations de la société civile.

« Lancer un partenariat mondial renouvelé et renforcé pour financer un développement durable centré sur les êtres humains ». Voilà tel qu’est officiellement énoncé l’objectif de cette conférence internationale sur le financement du développement.

L’ambition est énorme et le résultat n’est pas acquis : dès ce dimanche, l’organisation a prévenu qu’elle n’avait pas pu finaliser le document de travail. Certains points restent en effet conflictuels, notamment les questions fiscales et particulièrement celles touchant les multinationales, dont certaines usent d’obscurs montages pour réduire leur taux d’imposition. Or, les besoins sont gigantesques si l’on veut éliminer l’extrême pauvreté d’ici 2030.

Des solutions seront ainsi discutées non seulement en session plénière, mais surtout dans les dizaines d’événements parallèles organisés par les diverses agences des Nations unies, les grandes organisations internationales, mais aussi de la société civile.

Ressources publiques nationales, secteur commercial et financier ou encore dette et viabilité de l’endettement… En débattant cette semaine de la mobilisation des moyens, les participants jetteront les bases fondamentales du futur programme de développement durable qui devra, lui, être adopté à New York en septembre prochain.


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