RBC critique le comportement des tradipraticiens

Redigé par IGIHE
Le 22 avril 2013 à 04:19

RBC (Rwanda Biomédical Center) est désagréablement surpris par des tradipraticiens qui s’affublent de titres académiques de docteurs en médécine. L’Association des Tradipatriciens du Rwanda, elle aussi, réfute cette attitude des praticiens traditionnels, y voyant une façon de vouloir rouler les citoyens.
“C’est très mauvais de se passer pour docteur. C’est une façon de tromper les habitants. Et puis, ces tradipatriciens ne donnent pas des médicaments soignés. D’autres ne disent pas la nature des (...)

RBC (Rwanda Biomédical Center) est désagréablement surpris par des tradipraticiens qui s’affublent de titres académiques de docteurs en médécine. L’Association des Tradipatriciens du Rwanda, elle aussi, réfute cette attitude des praticiens traditionnels, y voyant une façon de vouloir rouler les citoyens.

“C’est très mauvais de se passer pour docteur. C’est une façon de tromper les habitants. Et puis, ces tradipatriciens ne donnent pas des médicaments soignés. D’autres ne disent pas la nature des médicaments qu’ils offrent prétextant que quand ils la déclinent, le médicament ne donne pas son effet. Tout ceci fait que nous doutons de leurs pratiques”, a confié à IGIHE le Dr Pierre Claver Kayumba.

Ici, le Dr Kayumba fait allusion aux tradipraticiens qui allient le métier de soigner au business et à l’escroquerie. Il se demande comment un tradipraticien peut prescrire le remède contre le fait qu’on prend l’argent qui glisse entre les mains pour disparaître, de donner des philtres de l’amour et en même temps de soigner le cancer et autres maladies. RBC qualifie tout ceci pour de l’escroquerie qu’il se paie sur les citoyens.

Le docteur trouve qu’il est difficile de réguler le métier car les tradipraticiens se font délivrer des autorisations d’exercer par diverses instances ; lesquelles instances n’auront pas pris le temps d’évaluer la qualité de leurs pratiques.

“La question de régulation des tradipraticiens doit être réglée par un forum où sont partenaires les services de sécurité, les instances administratives de base, les services de Santé et ceux du Secteur Privé”, a-t-il dit qui conseil aux tradipraticiens de collaborer avec les institutions médicales du Rwanda.

C’est vite dit. Il faudrait qu’en tant que dirigeant national des services de santé prenne le devant pour montrer le type de collaboration possible et les stratégies de travail à mettre en place entre les représentants de la médecine moderne et les tradipraticiens.

“Moi, Tiriti, j’ai eu le titre de docteur en médecine (traditionnelle) en Tanzanie. Je suis qualifié pour chasser les démons dans un patient, je délivre des philtres d’amour, je soigne le diabète, la folie et bien d’autres maladies.

Chez les praticiens traditionnels, il y a ceux qui apprennent leur métier et d’autres qui l’ont par leg de père en fils”, a confié celui qui passe pour Dr Tiriti montrant combien les cursus que les tradipraticiens suivent sont fondamentalement différents de la science médicale moderne.

Pourtant à bien voir les choses, on peut avancer parfaitement que la présence des tradipraticiens et leur intense activité est surtout lié au rythme ralenti du développement économique du monde rural qui induit sur le niveau de mentalités, croyances et moeurs ancestrales qui n’évoluent que très lentement au fur et à mesure que ce secteur rejoint l’économie de marché.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité