RCA : des élus locaux s’impliquent dans le processus de désarmement

Redigé par IGIHE
Le 5 août 2013 à 11:31

Depuis une semaine, les maires et les chefs de villages et de quartiers ont convenu de sensibiliser la population de République centrafricaine à la question du désarmement. L’idée est d’inciter les hommes armés à remettre leurs fusils auprès de leurs représentants. Une expérience déjà réussie dans certaines localités ; les élus locaux veulent désormais élargir cette action à l’ensemble du territoire.
Depuis le 1er juillet, la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac) a lancé une opération de (...)

Depuis une semaine, les maires et les chefs de villages et de quartiers ont convenu de sensibiliser la population de République centrafricaine à la question du désarmement. L’idée est d’inciter les hommes armés à remettre leurs fusils auprès de leurs représentants. Une expérience déjà réussie dans certaines localités ; les élus locaux veulent désormais élargir cette action à l’ensemble du territoire.

Depuis le 1er juillet, la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac) a lancé une opération de désarmement des ex-combattants de la Seleka. Mais jusqu’à ce jour, quelques centaines de combattants seulement ont été désarmés.

Dans le quartier de Bangui et les villes de province, les armes légères circulent toujours et aggravent une situation sécuritaire déjà catastrophique. D’où cette initiative de la Coordination des organisations de la société civile pour la paix en Centrafrique (Coscipac). Pour Alain-Patrick Goma, porte-parole de la coordination, le gouvernement doit doubler d’efforts pour ramener la sécurité en Centrafrique : « La peur de la population nous accable et c’est pour cette raison que nous sommes obligés de demander à ce gouvernement de faire de son mieux pour que la sécurité et la paix reviennent réellement en République centrafricaine. »

Agrément des maires

L’initiative a reçu l’agrément des maires. Celui du 1er arrondissement de Bangui reconnaît le rôle essentiel des élus locaux dans le processus de désarmement : « Nous avons un rôle à jouer dans la paix et dans notre pays. Donc nous serons comme les témoins et d’abord, nous sommes les premiers acteurs pour essayer de parler à nos administrés, les sensibiliser dans le domaine des désarmements ».

La Fomac, qui assure la coordination du processus de désarmement, apprécie également cette initiative : « Nous sommes totalement d’accord, le désarmement n’est pas seulement l’affaire des militaires. J’invite la population à déposer les armes, comme le souhaitent les leaders communautaires, et la Fomac passera les ramasser », a déclaré à RFI le général Jean-Félix Akaga, commandant de la force.

RFI


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