RDC : Kengo wa Dondo met en garde contre une modification de la Constitution

Redigé par Jeuneafrique
Le 16 septembre 2014 à 09:33

Léon Kengo wa Dondo, le président du sénat de la RDC, a mis en garde lundi contre un "changement de Constitution" qui pourrait, selon lui, "menacer" la paix et la cohésion nationale.
Lors de son discours de rentrée parlementaire, prononcé lundi 15 septembre en présence de ministres congolais et de diplomates étrangers, Léon Kengo wa Dondo a été clair. "Il ne faut pas tirer prétexte de la révision constitutionnelle pour aboutir à un changement de Constitution : cela n’est pas prévu par la Constitution (...)

Léon Kengo wa Dondo, le président du sénat de la RDC, a mis en garde lundi contre un "changement de Constitution" qui pourrait, selon lui, "menacer" la paix et la cohésion nationale.

Lors de son discours de rentrée parlementaire, prononcé lundi 15 septembre en présence de ministres congolais et de diplomates étrangers, Léon Kengo wa Dondo a été clair. "Il ne faut pas tirer prétexte de la révision constitutionnelle pour aboutir à un changement de Constitution : cela n’est pas prévu par la Constitution en vigueur", a-t-il insisté, faisant référence à un projet de loi de révision constitutionnelle annoncé par le gouvernement, et qui figure à l’ordre du jour de la nouvelle session parlementaire.
Plus tard lundi, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a souligné que le projet de loi relatif aux élections des députés provinciaux figurait "en bonne place" dans l’agenda et qu’il appelait "au préalable une révision constitutionnelle de l’article 197".

Ce projet est destiné à réformer le mode d’élection des députés des assemblées provinciales. De son côté, l’opposition y voit une manœuvre pour modifier plus en profondeur la Constitution de manière à permettre au président congolais Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se maintenir à son poste au-delà de 2016. Selon l’article 220 de la Constitution, le président Kabila ne peut pas se représenter en 2016, la loi fondamentale limitant le nombre de mandats présidentiels à deux successifs. Selon l’opposition, c’est cet article que le camp du président cherche à déverrouiller.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité