En République démocratique du Congo (RDC), cinq députés ont été invalidés pour absence prolongée le week-end dernier à l’Assemblée nationale. La décision ne fait pas cependant l’unanimité au sein de l’opinion. Nombreux sont ceux qui croient que le pouvoir a un agenda caché en ce qui concerne les députés visés.

C’est un non-événement selon l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Le principal parti de l’opposition estime en effet qu’il n’y a pas lieu de commenter le comportement des « animateurs » des institutions que l’UDPS ne reconnaît pas. Donc, l’exclusion du Parlement de Félix, le fils Tshisekedi, n’affecte en rien la vie du parti. Comme beaucoup d’autres, Félix Tshisekedi n’a jamais siégé à l’Assemblée nationale depuis son élection en novembre 2011.

Concernant Eugène Diomi Ndongala, leader de la Démocratie chrétienne et politiquement très proche du chef de l’UDPS, certains dénoncent la volonté du pouvoir en place de chercher à fragiliser cet opposant durant la procédure judiciaire engagée contre lui. Eugène Diomi Ndongala est accusé de viol sur mineures, ce qu’il conteste. Il risque également des poursuites pour atteintes à la sûreté de l’Etat. On l’a cité comme financier d’un projet d’assassinat du président Kabila et du Premier ministre Matata Ponyo.

Quant à Antipas Mbusa Nyamwisi, réfugié en Afrique du Sud depuis plusieurs mois, il est cité pour son opposition au président de la République et pour avoir claqué la porte de la majorité présidentielle.

RFI