RDC : une manifestation de l’opposition tourne court

Redigé par IGIHE
Le 4 novembre 2014 à 07:32

En RDC, l’opposition avait prévu de manifester ce lundi 3 novembre à Kinshasa pour dire « non » à toute modification de la Constitution, en suivant l’exemple burkinabè. La manifestation n’a pas été autorisée par les autorités. Plus d’une soixantaine de militants de l’UDPS et de l’UNC ont été interpellés avec un député national de l’opposition.
L’Union pour démocratie et le progrès social (UDPS), premier parti d’opposition, et l’Union pour la nation congolaise (UNC), troisième parti d’opposition, avaient annoncé (...)

En RDC, l’opposition avait prévu de manifester ce lundi 3 novembre à Kinshasa pour dire « non » à toute modification de la Constitution, en suivant l’exemple burkinabè. La manifestation n’a pas été autorisée par les autorités. Plus d’une soixantaine de militants de l’UDPS et de l’UNC ont été interpellés avec un député national de l’opposition.

L’Union pour démocratie et le progrès social (UDPS), premier parti d’opposition, et l’Union pour la nation congolaise (UNC), troisième parti d’opposition, avaient annoncé un sit-in ce lundi matin dans la capitale congolaise. Les manifestants sont arrivés par petits groupes mais, sans surprise, la police était déjà sur les lieux.

La veille, pendant la nuit, les forces de l’ordre avaient en effet débarqué place de la Gare pour s’y installer, en quadrillant tout le quartier où se trouvent l’ambassade des Etats-Unis et le quartier général de la Monusco.

Malgré ce dispositif, certains manifestants ont pu tromper la vigilance des policiers pour pénétrer dans les périmètres interdits et commencer à chanter. Ils ont aussitôt été dispersés, avant d’être bloqués place du Château où ces manifestants s’étaient réfugiés. De là, ils ont alors été conduits à bord de véhicules de la police au camp de Lufungula, au commissariat du disctrict de Lukunga.

Parmi les personnes interpellées se trouvait le député national Steve Mbikayi, du parti travailliste, qui a dénoncé « la brutalité des policiers ». De son côté, le général Célestin Kenyama, chef de la police de la capitale, a rétorqué que c’était « faux » et soutenu que tout ce monde a été traité « avec beaucoup d’humanisme ».

Avec RFI


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