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Règles douloureuses ? C’est presque toujours de l’endométriose.

Redigé par IGIHE
Le 4 mai 2016 à 02:36

L’endométriose, une maladie féminine qui peut être source de douleurs pelviennes pendant les règles. Un symptôme à ne pas négliger sous peine de problèmes de fertilité.
L’endométriose touche une femme sur sept. "C’est une maladie sous-estimée. On dit aujourd’hui que 10 à 15% des femmes sont atteintes mais c’est probablement 15-20%", précise auprès de metronews le radiologue spécialiste de l’endométriose Erick Petit, qui exerce à l’hôpital Saint-Joseph (Paris). Les douleurs pelviennes sont un des symptômes. (...)

L’endométriose, une maladie féminine qui peut être source de douleurs pelviennes pendant les règles. Un symptôme à ne pas négliger sous peine de problèmes de fertilité.

L’endométriose touche une femme sur sept. "C’est une maladie sous-estimée. On dit aujourd’hui que 10 à 15% des femmes sont atteintes mais c’est probablement 15-20%", précise auprès de metronews le radiologue spécialiste de l’endométriose Erick Petit, qui exerce à l’hôpital Saint-Joseph (Paris). Les douleurs pelviennes sont un des symptômes. Car, contrairement à ce que de nombreuses femmes croient, "la normalité, c’est de ne pas avoir mal" pendant les règles.

► À partir de quel seuil de douleur consulter

Toutefois, il n’y a "pas de raison d’être paranoïaque et de rechercher l’endométriose si vous avez mal juste le premier jour de vos règles et si cette douleur est calmée par un anti-inflammatoire", rassure le docteur Petit. En revanche, si ces douleurs prononcées conduisent à un absentéisme scolaire ou professionnel, "si cela vous empêche de sortir de chez vous, si vous ne pouvez plus rien faire voire faites des malaises ou si vous vous retrouvez aux urgences, c’est quasi à 100% de l’endométriose".

► Presque toujours de l’endométriose

Il arrive que ces douleurs pelviennes soient le signe d’une varicocèle (une dilatation des veines), mais "c’est marginal", ou de pathologies touchant l’appareil digestif (comme la maladie de Crohn), urinal ou sexuel. Le radiologue martèle que "le problème de l’endométriose est sous-estimé" : "J’en trouve tellement fréquemment chez des patientes qui ne m’ont pas été adressées pour cette raison que, si les radiologues étaient formés, l’on pourrait presque prescrire une échographie pelvienne endovaginale préventive à toutes les femmes."

► Les autres signes qui peuvent alerter

D’autres symptômes peuvent aussi alerter :
⇒ troubles fonctionnels intestinaux, ventre qui gonfle et problème de transit, car l’endomètre, le tissu qui tapisse l’utérus, peut migrer dans la cavité abdominale ;
⇒ douleur lorsque vous allez à la selle ou urinez, la vessie et le côlon étant des organes proches ou alors parce que l’endomètre a atteint la vessie ou le côlon ;
⇒ douleur pendant les rapports sexuels ;
⇒ règles systématiquement longues et abondantes, qui "durent une semaine et obligent à changer de protection hygiénique de trop nombreuses fois par jour".

► Ce que vous risquez à ne pas consulter

"Le retard diagnostic moyen est de dix ans et cela engendre des problèmes de fertilité, alerte le docteur Petit. Résultat : 30 à 50% des femmes ont une dysfertilité. Ce n’est pas forcément une infertilité définitive mais cela devient plus long et plus compliqué pour elles d’avoir un enfant." Pendant que la patiente n’est pas traitée, la maladie évolue. Ainsi, 20 à 50% des femmes infertiles le seraient pour cause d’endométriose non traitée. Le traitement, qui peut consister en une prise de la pilule en continu, a l’avantage de stopper les douleurs et de "préserver la fertilité".

metronews.fr


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