Retrait de nationalité hollandaise à Lin Muyizere, Mari de Victoire Ingabire des FDU : contribution à la démocratie rwandaise

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 1er octobre 2014 à 02:12

Lin Muyizere est le mari de la politicienne Victoire Ingabire, présidente des FDU (Forces Démocratiques Unifiées) Inkingi, un parti non encore agréé au Rwanda. La presse néerlandaise parle du manque d’information sur le passé de ce mari au moment où en 2011 il se voyait octroyer la nationalité néerlandaise. Il se fait que de fil en aiguille on comprend pourquoi la courageuse jeune dame politicienne s’est égarée dans des idéologies qui sont tout sauf constructives de la nation rwandaise.
Mal entourée par (...)

Lin Muyizere est le mari de la politicienne Victoire Ingabire, présidente des FDU (Forces Démocratiques Unifiées) Inkingi, un parti non encore agréé au Rwanda. La presse néerlandaise parle du manque d’information sur le passé de ce mari au moment où en 2011 il se voyait octroyer la nationalité néerlandaise. Il se fait que de fil en aiguille on comprend pourquoi la courageuse jeune dame politicienne s’est égarée dans des idéologies qui sont tout sauf constructives de la nation rwandaise.

Mal entourée par un mari sur qui pèse de lourds soupçons de crimes de génocide et, dans le cadre du regroupement familial, par une mère, ancienne infirmière chef en 1994 du Centre de Santé de Butamwa au sud de Kigali, jugée par contumace avec une sentence de prison à vie par les tribunaux rwandais, cette jeune politicienne si courageuse qu’elle était, ne pouvait pas se libérer de sa qualité d’otage idéologique pour développer des idéologies politiques capables de participer à la reconstruction du Rwanda.

Reste à voir si Lin, le mari, après être dégradé de sa nationalité hollandaise, la justice de ce pays franchira un autre pas pour examiner en toute liberté responsable et en collaboration avec le Rwanda pour juger cet homme. Il y va de la culture de la démocratie au Rwanda pour laquelle toutes les nations du monde devraient contribuer de cette façon.

Le journal néerlandais Telegraaf de ce 29 septembre lève un coin de voile sur l’environnement malsain de l’opposante victoire Ingabire, présidente des FDU-Inkingi (Forces Démocratiques Unifiées) qui purge une peine d’emprisonnement de quinze ans de prison pour tentative de former un mouvement armé et autres crimes liés au négationisme du génocide.

Le journal rapporte que « le service d’immigration IND veut retirer la nationalité néerlandaise au mari de la dirigeante d’opposition rwandaise qui croupit en prison Victoire Ingabire Umuhoza . Le mari de celle-ci, Lin Muyizere, a été naturalisé en 2011, mais aurait, au moment de l’acquisition de la nationalité néerlandaise, dissimulé des choses au sujet de son implication dans le génocide de 1994 au Rwanda ».

On sait que l’environnement façonne l’homme et sa vision du monde. Pourquoi en rentrant au pays en 2010 pour rapatrier les activités politiques de son parti, la dame politicienne, aussi courageuse qu’on la connaît, ne s’est-elle pas désolidarisée de l’idéologie du double génocide ou de celle du négationnisme qu’elle arborait dans tous ses meetings au sein du RDR (Rassemblement Démocratique pour le Retour des Réfugiés) puis du FDU-Inkingi ?

« L’Office d’Immigration Hollandais est entrain de revoir les modalités de retrait de la nationalité hollandaise à Lin Muyizere parce qu’au moment de l’octroi de cette nationalité, on n’a pas fait allusion à sa quelconque participation au génocide des Tutsi de 1994 », lit-on dans l’AFP qui reprend la dépêche de Telegraaf disant que le dossier venu du Parquet général de la République rwandaise a atterri sur le bureau de l’office hollandais.

Mal entourée et conseillée ; Difficiles possibilités de manœuvre de la politicienne

Du mari lourdement soupçonné de criminel de génocide, on peut s’imaginer l’univers culturel de la femme Victoire Ingabire. On peut alors comprendre pourquoi toute cette énergie de politicienne née est salie par un négationnisme ou un double génocide qu’elle brandissait comme une carte politique, justificative de ses démarches de politicienne.

« Aujourd’hui nous nous inclinons dans ce mémorial de génocide des Tutsi pour honorer la mémoire de ces injustement disparus. Mais il faut également noter qu’il y a des Hutu qui ont été tués et dont la mémoire n’est pas réhabilitée… », a déclaré Mme Victoire Ingabire à son arrivée sur le sol rwandais en 2010 alors qu’elle s’était transportée au Mémorial du génocide de Gisozi ; un discours qui a jeté l’émoi dans la conscience encore fragile des Rwandais avec l’intention de mettre à mal le précaire équilibre que les Rwandais venaient de reconstruire durant plus de 17 ans après la faillite totale de la société rwandaise de 1994.

Pourquoi cette dame a-t-elle endossé des idéologies incendiaires qui empruntent les stéréotypes ethnocentristes qui rongent la société rwandaise au lieu d’être frondeuse sur des idéologies rationnelles de développement dans sa démarche de l’opposition politique ? Est-ce par frottement et conseils négatifs prodigués par un mari présumé avoir trempé dans le crime mais aussi une mère condamnée à la prison à vie par contumace ?

En procédant ainsi au retrait du droit de nationalité hollandaise pour lourds soupçons de génocide à Lin Muyizere, mari de la dame politicienne Victoire Ingabire, le gouvernement hollandais par le truchement de son Bureau d’immigration, participe au renforcement de capacité en matière de démocratie pour la société rwandaise qui doit se vacciner de son histoire de crimes contre l’humanité et qui doit promouvoir des politiciens positifs soucieux de diriger les citoyens avec un esprit de reconstruction de son tissu social.


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