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Ruinée, battue, Eva Darlan raconte sa descente aux enfers

Redigé par Voici.fr
Le 21 janvier 2015 à 02:32

En quatre mois, Eva Darlan a tout perdu et a mis huit ans à se rele­ver. Elle détaille toutes les galères qu’elle a accu­mu­lées.
C’est une véri­table spirale infer­nale dans laquelle a plongé Eva Darlan lorsque son premier mari a demandé le divorce. À l’époque, la comé­dienne avait 50 ans et s’est retrou­vée « sans rien, avec [ses] filles », a-t-elle expliqué à Gala. En 2004, on lui propose de reprendre le rôle de Char­lotte de Turck­heim dans la série de France 2, Madame le provi­seur. Une amie lui conseille (...)

En quatre mois, Eva Darlan a tout perdu et a mis huit ans à se rele­ver. Elle détaille toutes les galères qu’elle a accu­mu­lées.

C’est une véri­table spirale infer­nale dans laquelle a plongé Eva Darlan lorsque son premier mari a demandé le divorce. À l’époque, la comé­dienne avait 50 ans et s’est retrou­vée « sans rien, avec [ses] filles », a-t-elle expliqué à Gala. En 2004, on lui propose de reprendre le rôle de Char­lotte de Turck­heim dans la série de France 2, Madame le provi­seur. Une amie lui conseille alors « de vivre comme une pauvre et d’at­tendre » : « J’au­rais dû rester loca­taire, mais j’ai voulu être tranquille, a-t-elle détaillé. J’ai voulu mettre un toit sur ma tête et celles de mes enfants », ses deux filles Eugé­nie et Lou.

À partir de là, les ennuis s’ac­cu­mulent pour la célèbre actrice rousse. Elle craque pour une maison qui est malheu­reu­se­ment « convoi­tée par des voisines qui [lui font] tous les ennuis possibles ». Elles ont raison de la patience de la comé­dienne, qui préfère démé­na­ger et louer son bien. Nous sommes alors en 2006 et Madame le provi­seur s’ar­rête. « Mon loca­taire, un escroc notoire, n’a pas payé son loyer pendant deux ans et demi, sans que je parvienne à le faire expul­ser », a-t-elle révélé dans les colonnes l’hebdo­ma­daire. C’est le début de la chute. Les factures s’ac­cu­mulent et Eva Darlan n’a plus les moyens de les régler. « En quatre mois, je n’avais plus rien. Je ne réglais plus mon loyer non plus », a-t-elle avoué.

Ce n’est qu’au bout de trois ans et demi qu’elle parvient à récu­pé­rer son bien « dans un état épou­van­table ». Après avoir remis sa demeure en état avec l’aide de Lou, sa fille cadette, elle décide de la mettre en vente, en septembre 2008, en pleine crise finan­cière. Le prix qui lui est proposé corres­pond à la moitié de la valeur de la maison et « la vente est stop­pée » à cause de son endet­te­ment, a-t-elle expliqué : « Mon notaire s’est retourné contre moi. Et, avec l’ache­teur, un promo­teur, ils m’ont attaquée pour me forcer à vendre. Je leur ai intenté un procès qui a duré deux ans et demi  ! »

Lorsqu’elle rencontre Lino Messina en 2008, elle pense que tous ses ennuis sont derrière elle. Après seule­ment six mois de rela­tion, ils se disent oui le 10 janvier 2009 à la mairie du 5ème arron­dis­se­ment de Paris. « Dès le lende­main du mariage, ç’a été un cauche­mar. Il me disait que tout ce qui m’ar­ri­vait était de ma faute, a-t-elle révélé à Gala. Il a fallu qu’ar­rivent les coups et la décou­verte d’un véri­table réseau de maîtresses pour que je comprenne que j’avais affaire à un véri­table pervers narcis­sique, un fou… J’ai fait mes valises. » Et la justice lui donne raison : « Mon mari a écopé de trois mois de prison avec sursis et de 1500 euros d’amende pour les coups. C’est peu, mais j’ai été recon­nue comme victime. »

Elle s’en sort, seule, par l’écri­ture. Faute d’être dési­rée par les réali­sa­teurs, elle s’est créé ses propres oppor­tu­ni­tés et a écrit la pièce Divins divans « qui [lui] a permis de vivre finan­ciè­re­ment, et surtout person­nel­le­ment ». Mais aujourd’­hui, il ne faut plus lui parler d’amour, la comé­dienne de 66 ans assure que, pour l’ins­tant, « [son] cœur fait dodo ».


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