Rutshuru : des FDLR imposent des taxes de 40 et 5 $ aux agriculteurs

Redigé par IGIHE
Le 26 novembre 2015 à 10:46

Les Fdlr peuvent décréter qu’ils ont conquis un pays 10 fois plus grand que le Rwanda : la Provionce congolaise du Nord Kivu. Ils y règnent en maîtres non inquiétés.
La Société Civile du Nord kivu ne cesse d’alerter en vain les autorités congolaises face aux taxes illégales qui sont exigées par ces rebelles rwandais aux populations locales. Depuis quelques jours, ces Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) imposent des taxes illégales aux agriculteurs, dans le territoire de Rutshuru (...)

Les Fdlr peuvent décréter qu’ils ont conquis un pays 10 fois plus grand que le Rwanda : la Provionce congolaise du Nord Kivu. Ils y règnent en maîtres non inquiétés.

La Société Civile du Nord kivu ne cesse d’alerter en vain les autorités congolaises face aux taxes illégales qui sont exigées par ces rebelles rwandais aux populations locales.
Depuis quelques jours, ces Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) imposent des taxes illégales aux agriculteurs, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

Selon plusieurs témoignages, ces agriculteurs payent la somme de 40 dollars américains par hectare de maïs avant toute récolte et se plaignent du fait qu’ils payent déjà 5 dollars américains comme droit d’accès à leurs propres champs.

Les cultivateurs qui n’ont pas d’argent en espèce donnent un bassin de maïs, chacun.

Un notable de Rutshuru explique qu’un commandant FDLR dénommé « Gavana » impose ces taxes aux agriculteurs des localités de Kinyandonyi, Ngwenda et Nyabanira.

Un autre ajoute qu’une paillote qui fait office de poste de perception de ces taxes illégales a été construite à Kinyandonyi, à environ 2 km seulement d’une position des Forces armées de la RDC (FARDC).

Le maïs collecté comme taxes est vendu dans les dépôts de vivres à Kiseguru et Kinyandonyi.

Les agriculteurs demandent aux autorités provinciales de traquer ces rebelles rwandais qui asphyxient économiquement les populations de Rusthuru.

Les autorités administratives du territoire de Rutshuru disent qu’elles ne sont pas informées de cette situation mais promettent de prendre les mesures nécessaires si les faits sont établis.

En octobre dernier, la société civile de Goma avait dénoncé la recrudescence de l’insécurité sur les tronçons Rutshuru-Kanyabayonga, Butembo-Beni et l’absence des mesures pour mettre fin à cette situation. Cette structure évoquait plusieurs cas de kidnapping et d’attaques de véhicules sur cet axe.

Avec Radio Okapi


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité