Diverses structures de la FSP/Fédération du Secteur Privé ont engagé des débats sur la question de la corruption qui se dit dans la passation de marchés publics rwandais. Ces débats qui dureront quatre jours, sont modérés par des experts suisses de la Basel Institute on Governance.

Commencés ce mardi 26 janvier à l’hôtel Lemigo de Kigali, ces débâts attirent les principaux organes gouvernementaux de lutte contre la corruption et les injustices faites aux citoyens dont l’Office de l’Ombudsman et les opérateurs économiques privés.
L’objectif est d’asseoir des stratégies communes librement consenties par les pouvoirs publics et le Secteur privé pour renforcer la lutte contre ce fléau.

Selon Mme Aloysie Cyanzayire, l’Ombudsman, cette corruption s’observe entre certaines institutions gouvernementales et les opérateurs privés. D’autre part, a-t-elle ajouté, on constate des fois que les privés rivalisent entre eux dans l’offre avantageuse des pots-de-vin au cours du processus de passation de marchés publics au point que celui qui n’y répond pas n’a aucune chance de remporter un quelconque marché.
"Nous voulons associer le plus de délégués du secteur privés afin qu’ils nous déclarent s’ils sont rééllement engagés à lutter contre la corruption afin que cela ne soit pas une lutte prise individuellement, qu’au contraire, cela soit des stratégies concertées", a dit Mme Cyanzayire.
Le chargé des membres affiliés à la Fédération du Secteur Privé, Antoine Manzi, est intervenu pour appeler les débatteurs de ce mardi à insister sur les motivations des opérateurs économiques qui les incitent à s’adonner aux pratiques corruptrices au cours de passation de marchés publics et prendre des résolutions y afférentes.

"Ils offrent généreusement des pots de vin pour des contrats qu’ils savent ne pas remporter dans la procédure normale. Et à ceci, nous devons atteindre un consensus à la fin de cette session. Nous ne devons pas nous lancer mutuellement la balle comme quoi ce sont les privés qui offrent ou que ce sont les agents publics qui l’exigent. Ce qui est important en cette séance, c’est de savoir pourquoi les privés offrent les pots-de-vin et aussi les conditions difficiles érigées par l’agent public préposé aux marchés publics pour créer une faille de corruption", a dit Manzi décidé à faire de ces débats un forum de prise de nouvelles options de passation de marchés publics en toute transarence.
Gemma Aiolfi de ’Basel Institute on Governance’ a, elle aussi, apprécié ces débats dans le sens où les deux parties doivent fournir des efforts dans le cadre de la lutte contre ce fléau.
"Il faut alléger la procédure de passation de marchés publics. C’est l’une des voies d’éradication de la corruption tout autant que la pratique de transparence", a-t-elle ajouté.

Pour ce qui est de la lutte contre la corruption au Rwanda, l’Ombudsman, Mme Aloysie Cyanzayire a dit qu’au cours des derniers rapports annuels rédigés par son office, il a été constaté que les Rwandais jugent la corruption au niveau rampant, qu’elle est combattue au point que, pour l’an passé, seuls 6% de rwandais jujent de son existence et de ses dégâts dans la société rwadaise.
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