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Samantha Power, Filip Reyntjens, John Kirby et cie contre le 3ème mandat Kagame

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 5 janvier 2016 à 10:50

Une levée de boucliers contre une volonté populaire pour le 3ème mandat de Kagame bat son plein actuellement. Toutes les personnalités internationales qui tiennent au modèle démocratique occidental oublient que démocratie rime avec les intérêts de classe.
Or au Rwanda, Kagame tout en symbolisant la grande classe des investisseurs, est comme par un tour de passe de prestidigitation, l’homme qui défend le mieux les intérêts de la classe paysanne et des jeunes qu’il entraîne dans une lutte d’acquisition (...)

Une levée de boucliers contre une volonté populaire pour le 3ème mandat de Kagame bat son plein actuellement. Toutes les personnalités internationales qui tiennent au modèle démocratique occidental oublient que démocratie rime avec les intérêts de classe.

Or au Rwanda, Kagame tout en symbolisant la grande classe des investisseurs, est comme par un tour de passe de prestidigitation, l’homme qui défend le mieux les intérêts de la classe paysanne et des jeunes qu’il entraîne dans une lutte d’acquisition de richesses dans une société rwandaise toute orientée vers l’économie de marché. Et c’est là toute la signification populaire de Paul Kagame et son troisième mandat.

La démocratie occidentale formaliste ne veut pas souffrir d’exception. Pour elle, l’alternance au pouvoir est un indicateur par excellence d’un degré élevé de démocratie. Cela étant, dans cette logique, le Président du Rwanda Paul Kagame doit donc céder la place. Il doit donc aller à l’encontre de la volonté populaire attestée dans le référendum de ce 18 décembre 2015 qui veut qu’il reste spécialement, au moins, pour un seul et dernier septennat. Voyant que le processus de légalisation de cette volonté populaire est régulier, l’argument brandi devient du n’importe quoi.

Des voix de Rwandais de l’opposition profitent de cette danse des mots occidentaux

Des prétendants au fauteuil nationaux crient su à l’usurpateur. Pour les FDU par la voix de Boniface Twagirimana, Kagame trempe dans la monarchisation de la république. Il veut rester au pouvoir contre les schémas occidentaux de gouvernance. Pourtant la Chancelière allemande Angela Merkel va bientôt briguer un quatrième mandat.

Or même là, Kagame s’en défend : « Je ne peux que me plier à la volonté populaire. L’alternance viendra son temps », a-t-il dit au cours du Dialogue National UMUSHYIKIRANO de ce 20 et 21 décembre 2015 et redit en ce 1er janvier 2016 lors de son message de Nouvel An au peuple rwandais.

En ce 1er janvier 2016, à zéro heure, dans son adresse à la Nation, il a réitéré que « l’objectif poursuivi n’est pas celui d’un Président à vie. Ce n’est pas non plus mon souhait. En son temps, l’alternance au pouvoir sera rendu possible. Elle sera une réalité d’ici peu. Cette alternance ne sera pas un objectif en soi. Elle sera justifiée pour ne pas servir uniquement d’exemple ».

Divers milieux de la Communauté internationale ne comprennent pas comment des citoyens rwandais décident d’initier un mouvement général de pétitions qui aboutira plus tard à la procédure légale d’amendement de la Constitution du Pays et finalement au Référendum constitutionnel.

Et tout ce mouvement populaire pour une seule personne : Paul Kagame pris pour le garant de la stabilité du Rwanda. Ils veulent, ces Rwandais, le voir reconduit au fauteuil présidentiel pour, au moins, un autre septennat ; le troisième.

Beaucoup de leaders d’opinion négativement intéressés comme le Professeur belge Filip Reyntgens, l’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power ou même très dernièrement John Kirby, le porte-parole du Départment d’Etat Américain sont mis devant un fait accompli.

Ils ne souhaitaient pas que ce consentement populaire rwandais se concrétise par un référendum qui approuve à 98% un plébiscite à Kagame pour un troisième septennat à la tête de l’Etat rwandais.

La Colère irraisonnée de Filip Reyntgens, plus politicien que chercheur

En ce matin du 28 décembre 2015, sur son compte twitter, Filip le juriste chercheur vient d’échanger des propos désobligeants avec JMV Gatabazi, député au Parlement rwandais traitant les parlementaires rwandais de « vides de cerveau ».

De toute apparence, le juriste chercheur Filip a gardé une dent contre le nouveau régime qui a, tôt en 2003, jeté dans la poubelle la constitution rwandaise pleine de relents ethnisants divisionnistes qu’il avait rédigée de 1976 à 1978 à la commande du Président du Rwanda d’alors Juvénal Habyarimana (1973-1994) ; une constitution qui consacrait une dictature et un équilibre ethnique et régional.

« Rwandais, réfléchissez encore une fois avant de commettre l’irréparable. (Revoir le projet citoyen de référendum ?). Vous ne savez pas lire et vous avez besoin d’aide médicale. Pauvre Rwanda avec des parlementaires vides de cerveau », a-t-il lancé Filip ne trouvant pas qu’il a lancé une grosse insulte aux parlementaires rwandais parce qu’ils ont obéi à la volonté des citoyens qui les ont élus en déclenchant une procédure légale jusqu’au référendum de la réforme de la Constitution.

Un complot ourdi depuis le lointain Occident

Mais pourquoi ce professeur belge semble-t-il émettre des menaces ? Il doit en savoir quelque chose. Il fera tout pour que le régime rwandais soit composé de ses obligés qui peuplent l’Occident français, romain, belge et espagnol.

Hier quand la justice espagnole a décidé de ne plus donner de la valeur aux onze des 40 mandats d’arrêt internationaux émis contre les 40 officiers supérieurs et subalternes rwandais, les Rwandais ont cru en un geste d’apaisement de l’Espagne républicaine qui voulait faire la paix avec le Rwanda.

Plus tard, cette Espagne a décidé d’annuler tous les quarante mandats. Les Rwandais ont cru que décidément cette Espagne devait recevoir des palmes d’or en guise de reconnaissance de ses efforts pour innocenter les Rwandais.

Des connaisseurs des coups fourrés de puissants lobbies de cet Occident ont pourtant vu une stratégie machiavélique, celle de faire en sorte que certains hauts officiers de l’ex-Armée patriotique aujourd’hui en divorce avec le régime rwandais dont le Général Kayumba Nyamwasa aient une totale liberté de mouvement et un répit de conscience afin d’ourdir des plans pour dégommer le régime FPR.
Resserrer l’étau.

« … réfléchissez avant de commettre l’irréparable (en permettant un troisième mandat à Kagame). Vous ne savez pas lire (les signes des temps) », a indiqué clairement le Professeur Reyntgens prononçant ainsi des mots très lourds de sens.

La guerre provoquée au Burundi, les FDLR dont on tente de minimiser la force ou la capacité de frappe ayant migré dans ce pays, une Brigade Internationale d’intervention campant dans l’Est de la RDC qui semble dormir… tout ceci ne semble que viser le Rwanda de Kagame. Reyntgens sait de quoi il parle. L’Occident n’a pas besoin d’hommes forts qui viennent avec l’obsession de changer l’ordre conçu avec l’Occident toujours fort et la périphérie éternellement à genoux.


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