Le 15ème sommet ordinaire des chefs d’Etats membres de la communauté des pays de l’Afrique de l’Est s’est clôturé ce samedi 30 Novembre 2013 à Kampala. Un protocole de l’union monétaire de la communauté a été signé par les cinq chefs d’Etats des cinq pays membres. La langue française a été aussi admise comme langue officielle de l’EAC. Ces dirigeants se sont engagés, également, à travailler et analyser ensemble tous les dossiers et programmes d’intérêt commun.

Les présidents, Yoweri Museveni de l’Ouganda, Pierre Nkurunziza du Burundi, Uhuru Kenyatta du Kenya, Jakaya Kikwete de la Tanzanie et Paul Kagame du Rwanda ont signé un protocole de l’union monétaire. Cela s’est passé dans l’après-midi de ce Samedi à Kampala, au terme du 15ème sommet ordinaire des chefs d’Etats de l’EAC. L’usage de la monnaie unique dans l’EAC (East African Community soit le Communauté des pays de l’Afrique de l’Est), inclura le Sud-Soudan et la Somalie si une fois ces pays seront déjà intégrés dans l’EAC avant la mise en vigueur de ce protocole. Il est prévu que le Sud-Soudan intègre cette communauté en Avril 2014 après le rapport de la commission chargée d’étudier le cas de l’intégration du Sud-Soudan.

Pierre Nkurunziza, Jakaya Kikwete,Uhuru Kenyatta, Yoweri Musevenide et Paul Kagame

Au cours de ce sommet de Kampala, la langue française a été admise comme la troisième langue officielle de l’EAC. Elle s’ajoute au Swahili et à l’Anglais qui étaient jusque-là les langues officielle de la communauté. Ce sommet a été aussi l’occasion pour Yoweri Kaguta Museveni de passer la présidence tournante de l’EAC à Uhuru Kenyata pour l’exercice 2014. Désormais, le président kenyan, Uhuru Kenyatta, assure la présidence de l’EAC pour un mandat d’une année.

Yoweri Kaguta Museveni et Uhuru Kenyatta lors de la passation de la présidence de l'EAC

Uhuru Kenyatta qui venait d’entrée dans ces nouvelles fonctions a salué la signature du protocole de l’union monétaire. Il a fait savoir que c’est un grand pas qui est franchi grâce aux efforts des membres de l’EAC vers l’intégration. Une fois ce protocole mise en vigueur, il donnera une liberté et un champ vaste au commerce au sein de l’EAC. De plus, les investisseurs étrangers auront une raison de plus de venir investir dans les pays de l’EAC. Il n’y a pas de doute que cela transformera l’EAC, a-t-il dit, Uhuru Kenyatta.

Ce sommet aura été également un moment pour couper court avec certaines spéculations qui se disent ces derniers temps au sein de la communauté. En effet, les mini-sommets « tripartites », Rwanda-Ouganda-Kenya, ont été un des points traité dans ce sommet. Les cinq dirigeants présents se sont ainsi engagés à travailler et analyser ensemble tous les dossiers et programmes d’intérêt commun.