Sortie de crise - Rajoelina plaide sa cause en Tanzanie

Redigé par IGIHE
Le 24 juillet 2013 à 11:25

Repousser l’échéance. Lors d’un point de presse, à Ambohitsorohitra, Andry Rajoelina, président de la Transition, a déclaré qu’il allait s’envoler pour la Tanzanie le jour-même. Lors de ce « rendez-vous », il rencontrera Jakaya Kikwete, Président tanzanien et de la Troïka de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).
« Cette rencontre nous permettra de discuter ouvertement du dénouement des problèmes actuels », a déclaré le président de la Transition devant la presse. Il est fort probable que (...)

Repousser l’échéance. Lors d’un point de presse, à Ambohitsorohitra, Andry Rajoelina, président de la Transition, a déclaré qu’il allait s’envoler pour la Tanzanie le jour-même. Lors de ce « rendez-vous », il rencontrera Jakaya Kikwete, Président tanzanien et de la Troïka de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).

« Cette rencontre nous permettra de discuter ouvertement du dénouement des problèmes actuels », a déclaré le président de la Transition devant la presse. Il est fort probable que l’objet de ce périple tanzanien a pour objet « l’aide-mémoire » qui a fait partie des bagages de Ramtane Lamamra, haut commissaire de la Paix et de la sécurité de l’Union africaine, lors de la visite de la délégation du Groupe international de contact pour Madagascar (GIC-M), du 9 au 13 juillet.

Ce document, qui compte sept points, énumère les recommandations de la communauté internationale pour « sortir de l’impasse le processus électoral », à appliquer au plus tard le 31 juillet. Le retrait volontaire et sans condition de la candidature d’Andry Rajoelina, la prise d’une ordonnance sur la possibilité de retrait volontaire des candidats et une autre pour la refonte de la Cour électorale spéciale font, entre autres, partie de ces sept requêtes internationales.

Dans une lettre relayée par certaines presses locales, Andry Rajoelina aurait demandé une certification de l’authenticité de cette « aide-mémoire » auprès du haut commissaire Lamamra. Lui, qui considère dans cette missive, que « le ton et le contenu » du document du GIC-M « diffèrent sensiblement du langage diplomatique habituel ». « Obtempérer à ces directives sera considéré comme un abandon de la souveraineté du pays », a-t-il également indiqué dans cette lettre.

L’Express de Madagascar


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