Taille du pénis : oui, ça compte !

Redigé par Par LEXPRESS.fr
Le 10 avril 2013 à 05:06

Selon une équipe de chercheurs australiens, la taille du pénis est un des traits anatomiques qui contribue à séduire les femmes. L’Express refait la démonstration avec la même rigueur scientifique.
Le pénis reste un des traits anatomiques qui contribue à séduire les femmes, selon des chercheurs australiens. REUTERS/Miro Kuzmanovic
Y a pas que la taille qui compte ! Bah si, selon des chercheurs de l’Australian National University à Canberra. Les pénis ont beau rétrécir, cet attribut masculin reste un (...)

Selon une équipe de chercheurs australiens, la taille du pénis est un des traits anatomiques qui contribue à séduire les femmes. L’Express refait la démonstration avec la même rigueur scientifique.

Le pénis reste un des traits anatomiques qui contribue à séduire les femmes, selon des chercheurs australiens.
REUTERS/Miro Kuzmanovic

Y a pas que la taille qui compte ! Bah si, selon des chercheurs de l’Australian National University à Canberra. Les pénis ont beau rétrécir, cet attribut masculin reste un des traits anatomiques qui contribue à séduire les femmes. Tel est le résultat de leurs travaux publiés dans les Actes de l’Académie américaine des sciences. Quelle est la valeur scientifique (!) de cette étude ô combien déterminante dans l’avenir de l’humanité ? Décryptage.

Argument 1 : le poids de l’histoire

Déjà chez nos ancêtres en peau de bêtes, le taille du pénis était déterminante dans la période de "séduction". "Les biologistes pensent que chez les hommes modernes, les homo sapiens, avant qu’ils ne portent des vêtements, les femelles utilisaient la taille du pénis comme un des facteurs pour choisir le meilleur partenaire potentiel pour la reproduction, mais peu de données pouvaient jusqu’alors appuyer cette hypothèse", explique Michael Jennions, l’un des principaux auteurs de l’étude. C’était tellement plus simple quand on vivait tous tout nu...

Argument 2 : l’étude scientifique absolument imparable

Pour étayer cet argument historique, les chercheurs ont décidé de confronter leurs hypothèses à la réalité. Et là, ils ont eu une idée inédite : montrer sur un écran à 105 jeunes femmes de 26 ans en moyenne une cinquantaine d’images numériques de silhouettes d’hommes aux tailles et aux anatomies - pénis au repos compris - différentes. Abreuvées d’attributs masculins en tout genre, les participantes devaient réagir anonymement en appuyant sur des touches.

"En moyenne le temps de réponse des femmes pour chaque image a été très rapide, avec moins de trois secondes", a précisé Bob Wong, un biologiste à l’University Monash en Australie dans un entretien téléphonique. Une réaction qui tient plus du réflexe que de la réflexion, avance le chercheur.

Le saviez-vous ?

Selon l’Académie nationale française de chirurgie, la longueur moyenne de l’organe masculin au repos est de 9 à 9,5 cm et de 12,8 à 14,5 cm en érection.

Une précédente étude de même type n’avait pas été concluante car elle s’appuyait sur un petit nombre d’images, de format réduit. Les réponses des femmes interrogés n’étaient, de plus, pas anonymes.

Contre-argument : la forme, ça compte aussi
Messieurs, rassurez-vous ! Dans leur rigueur toute scientifique, les chercheurs ajoutent un détail qui devrait faire passer la pilule : la taille seule n’est pas suffisante en soi. "Si vous êtes petit avec un corps en forme de poire, un grand pénis ne va pas accroître votre ’sex appeal’", écrit Brian Mautz, de l’Australian National University, autre co-auteur de l’étude. Comme disaient les grands peintres italiens de la Renaissance : "L’important, ce sont les proportions". Ou l’effet d’optique.


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