Théâtre Salle Pastorale St Paul : L’artiste Minoungou dans ‘’M’appelle Mohamed Ali’’ : un pugilat sur scène, une lutte pour la liberté

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 10 juin 2015 à 03:09

Ce mercredi 10 juin à 19H, l’artiste burkinabé Etienne Minoungou promet de réaliser un combat mohamédien sur la scène de la Pastorale Saint Paul à Kigali. Ce combat, il va l’interpréter en solo. Il n’y aura pas de Foreman ou d’autre adversaire.
Minoungou interprétant une œuvre du Congolais Niangouna, l’artiste Etienne Minoungou a en lui deux boxeurs qu’il encourage par des cris et des danses au point que la scène est pleine de personnages dont les cris qu’il émet, des coups fictifs qu’il donne ou (...)


Ce mercredi 10 juin à 19H, l’artiste burkinabé Etienne Minoungou promet de réaliser un combat mohamédien sur la scène de la Pastorale Saint Paul à Kigali. Ce combat, il va l’interpréter en solo. Il n’y aura pas de Foreman ou d’autre adversaire.

Minoungou interprétant une œuvre du Congolais Niangouna, l’artiste Etienne Minoungou a en lui deux boxeurs qu’il encourage par des cris et des danses au point que la scène est pleine de personnages dont les cris qu’il émet, des coups fictifs qu’il donne ou encaisse, des échos…

« Cette œuvre, Niangouna, mon compagnon depuis plus de vingt ans, l’a composé sur ma suggestion et mes encouragements. Je savais qu’il allait satisfaire mes souhaits donc comment j’allais l’interpréter sur scène », a confié Minoungou à la presse lors d’une conférence qu’il a organisée à son Hill View Hôtel du Centre ville de Kigali.

« Mohammed Ali est pour moi plus qu’un boxeur. Son ring est une expression de liberté, de revendication du nègre au dépassement des clichés racistes de son temps », a-t-il confié au journaliste en tentant de dépeindre la quantité artistique contenue dans l’œuvre de Niangouna, une richesse artistique de son héros qu’il entend bien faire revivre aux spectateurs de Kigali.

« Partout où je suis passé, quelque 10.000 spectateurs ont apprécié différemment mais sur une note élevée l’œuvre que je joue. Elle provoque en eux des réflexions. Dans le sens où l’œuvre montre un Mohamed Ali qui refuse de faire la guerre du Vietnam avec sa célèbre phrase ‘‘Les Vietcongs ne m’ont jamais traité de sale nègre’’, le pugilat qu’il livre à Foreman à Kinshasa en 1974 après sa sortie de prison prend les allures d’une tenace obsession de vouloir à tout prix gagner pour sa dignité, pour son humanité », a confié l’artiste dévoilant ainsi toute la richesse qu’il accorde à l’œuvre de Niangouna et à Mohamed Ali, son héros vivant.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité