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Tunisie : le pays dans l’attente d’un nouveau gouvernement

Redigé par IGIHE
Le 1er août 2016 à 01:34

La Tunisie est désormais en attente d’un nouveau gouvernement. Samedi 30 juillet, le gouvernement de Habib Essid a été destitué après un vote de défiance à l’Assemblée. Aujourd’hui, lundi 1er août, Béji Caïd Essebsi, le président de la République, entame des consultations à la recherche du prochain Premier ministre. Et dans le pays, les pronostics vont bon train.
Officiellement, Habib Essid n’a pas encore de remplaçant, même si en coulisses, des noms circulent parfois avec insistance. Le profil du futur (...)

La Tunisie est désormais en attente d’un nouveau gouvernement. Samedi 30 juillet, le gouvernement de Habib Essid a été destitué après un vote de défiance à l’Assemblée. Aujourd’hui, lundi 1er août, Béji Caïd Essebsi, le président de la République, entame des consultations à la recherche du prochain Premier ministre. Et dans le pays, les pronostics vont bon train.

Officiellement, Habib Essid n’a pas encore de remplaçant, même si en coulisses, des noms circulent parfois avec insistance. Le profil du futur chef de gouvernement fait tout de même déjà consensus. Les partis souhaitent une personnalité « plus forte », selon Sofiene Toubel, chef du bloc parlementaire Nidaa Tounes à l’Assemblée. « On cherche une personnalité qui est semi-politique, semi-technocrate, et un politicien mais qui a un cadre d’Etat qu’il peut réaliser, et surtout qu’il puisse réaliser le programme du gouvernement d’unité nationale », souhaite-t-il.

Un profil « plus politique » donc, issu éventuellement de Nidaa Tounes, le parti du président de la République, aujourd’hui dirigé par son fils. Un scénario qu’envisage sérieusement Ennahda. « Nous approuvons le chef du gouvernement selon les qualités personnelles. Qu’il soit de Nidaa Tounes ou qu’il soit indépendant ou d’un autre parti, cela est une question secondaire. Donc nous ne serons pas contre un chef du gouvernement Nidaa Tounes, s’il répond aux qualité nécessaires », estime Ali Larayedh, l’un des dirigeants de cette formation.

Pour le quotidien La Presse de Tunisie, le pays attend « un homme providence » pour former une « équipe de sauvetage cohérente et solidaire ». Mais sans se faire d’illusions.

Avec rfi.fr


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