UBJ préoccupée par la recrudescence des menaces à l’endroit des journalistes

Redigé par IGIHE
Le 19 avril 2014 à 01:56

Suite aux intimidations à l’endroit de trois journalistes burundais pour avoir traité l’information d’une probable distribution d’armes aux jeunes Imbonerakure à Rumonge dans la province Bururi et à Bubanza. L’Union Burundaise des Journalistes (UBJ) se dit préoccupée par la recrudescence de ces menaces à l’endroit des journalistes par certaines autorités.
Le Président de l’UBJ, Alexandre Niyungeko, se dit d’autant plus inquiète que les journalistes Alexis Nibasumba, correspondant de la Radio Bonesha à (...)

Suite aux intimidations à l’endroit de trois journalistes burundais pour avoir traité l’information d’une probable distribution d’armes aux jeunes Imbonerakure à Rumonge dans la province Bururi et à Bubanza. L’Union Burundaise des Journalistes (UBJ) se dit préoccupée par la recrudescence de ces menaces à l’endroit des journalistes par certaines autorités.

Le Président de l’UBJ, Alexandre Niyungeko, se dit d’autant plus inquiète que les journalistes Alexis Nibasumba, correspondant de la Radio Bonesha à Rumonge, Alexis Nkeshimana de la même radio à Bubanza et Eloge Niyonzima de la RPA à Bubanza soient poursuivis, menacés même de mort pour avoir traité un document publié par le Bureau des Nations Unies au Burundi, donc un document qui a son auteur.

Le Président de l’UBJ, Alexandre Niyungeko

L’UBJ trouve que ces journalistes n’ont fait que leur métier en recueillant des réactions au sein de la population face à ce document qui faisait état de la distribution des armes au sein d’une certaine partie de la population.

L’UBJ interpelle le Conseil National de la Communication, CNC, qui a dans ses attributions constitutionnelles la régulation des médias de s’acquitter de sa tache effectivement et aux pouvoirs publics d’assurer la sécurité des journalistes comme tous les citoyens puisque c’est un de leurs droits, mais aussi à garantir le droit à l’accès à l’information.

Pour l’UBJ, la loi reconnaît en effet à tout journaliste le droit de traiter n’importe quel sujet intéressant la vie publique de ce pays. « On ne demande pas mieux, permettez-nous de nous acquitter de notre obligation », a martelé Alexandre Niyungeko devant les journalistes. Il a réitéré l’engagement de leur syndicat à défendre le libre exercice de leur profession.


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