Arrestation d’un homme pour abus de confiance

Redigé par Olivier Kabalisa
Le 9 mars 2012 à 08:42

La police du district de Kicukiro poursuit Jean-Marie Vianney Sebagenzi et son épouse Jacqueline Nyirajyambere qui ont vendu leur maison à deux acheteurs différents.
Le 10 octobre 2011, Sebagenzi et son épouse ont reçu 10 millions francs rwandais 8000$(dollars américains) de Jackson Kazayire de paiement pour la maison qu’il venait d’acheter.
Selon l’accord conclu, le couple était censé rendre la maison à Kazayire après trois mois.
Avant de signer le contrat d’achat de la maison située dans la cellule (...)

La police du district de Kicukiro poursuit Jean-Marie Vianney Sebagenzi et son épouse Jacqueline Nyirajyambere qui ont vendu leur maison à deux acheteurs différents.

Le 10 octobre 2011, Sebagenzi et son épouse ont reçu 10 millions francs rwandais 8000$(dollars américains) de Jackson Kazayire de paiement pour la maison qu’il venait d’acheter.

Selon l’accord conclu, le couple était censé rendre la maison à Kazayire après trois mois.

Avant de signer le contrat d’achat de la maison située dans la cellule Niboye, du secteur Niboye, du district de Kicukiro, Kazayire a demandé que parmi les témoins signataires de la cellule Niboye le secrétaire exécutif Jean-Marie Ngamije soit inclus.

Deux mois plus tard, Sebagenzi et sa femme ont revendu la même maison à Clémentine Nyiradende pour 8 millions de francs rwandais. Encore une fois Ngamije était parmi les signataires, mais pas en tant que secrétaire exécutif de la cellule Niboye parce qu’il avait été transféré à la cellule Kagunga, du secteur Gikondo.

Se rendant compte que sa décision déclencherait des ennuis, Sebagenzi a écrit aux autorités du secteur Niboye demandant que son contrat d’achat avec Nyiradende soit annulé, une suggestion que des autorités ont refusée.

Sebagenzi a directement décidé de fuir en laissant sa femme. Il a toutefois laissé les clés de la maison chez son ami et a demandé qu’il appelle Kazayire pour lui remettre les clés.

la maison en question

Ngamije, qui est actuellement détenu au commissariat de police de Kicukiro, a avoué qu’il a signé pour deux acheteurs différents. Il a cependant affirmé qu’il avait accepté de signer à nouveau après que Sebagenzi lui eut rassuré qu’il avait retrouvé sa maison après avoir remboursé Kazayire.

S’il est reconnu coupable, Ngamije sera sanctionné pour abus de confiance, un crime passible de six mois à cinq ans d’emprisonnement conformément à l’article 424 du code pénal rwandais.

Sebagenzi est également susceptible d’être accusé d’escroquerie et condamné entre six mois à cinq ans d’emprisonnement conformément à l’article 428 du Code pénal rwandais.


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