Marignane : le suspect écroué est un multirécidiviste

Redigé par IGIHE
Le 25 août 2013 à 12:07

Un jeune de 18 ans a été mis en examen samedi soir après la mort du sexagéganaire jeudi à Marignane. Son complice est toujours recherché.
Il est présenté par plusieurs témoins comme le tireur présumé. Après la mort de Jacques Blondel à Marignane jeudi, abattu pour avoir tenté d’arrêter les auteurs du braquage d’un bureau de tabac, un jeune homme de 18 ans a été mis en examen pour « vol avec arme » et « meurtre afin d’assurer l’impunité de son auteur », avant d’être écroué, a déclaré le procureur adjoint à (...)

Un jeune de 18 ans a été mis en examen samedi soir après la mort du sexagéganaire jeudi à Marignane. Son complice est toujours recherché.

Il est présenté par plusieurs témoins comme le tireur présumé. Après la mort de Jacques Blondel à Marignane jeudi, abattu pour avoir tenté d’arrêter les auteurs du braquage d’un bureau de tabac, un jeune homme de 18 ans a été mis en examen pour « vol avec arme » et « meurtre afin d’assurer l’impunité de son auteur », avant d’être écroué, a déclaré le procureur adjoint à Aix-en-Provence, Denis Vanbremeersch. Ces faits sont passibles de la réclusion criminelle à perpétuité. Quelques heures plus tôt, le magistrat avait indiqué que « l’ensemble des témoignages viennent confirmer le caractère volontaire du meurtre qui a suivi le vol avec arme ». Le complice du jeune est lui toujours en fuite.

Un jeune multirécidiviste

Au moment des faits, Marouen R. était majeur depuis seulement quelques heures. Déjà connu pour une douzaine de délits, principalement des vols avec dégradation ou effraction en 2011 et 2012, il a été interpellé pour la première fois à 15 ans. Condamné trois fois par le tribunal pour enfants, il exécutait une peine de quatre mois avec mise à l’épreuve. Suivi par la protection judiciaire de la jeunesse, il avait répondu à la plupart des convocations, mais sa personnalité se révélait, selon le juge des enfants, « de plus en plus fuyante et hermétique à tout accompagnement social et éducatif », a indiqué Denis Vanbremeersch. « Dans ce cas de figure, il est clair que lors d’un compte rendu qu’on n’aurait pas manqué d’avoir au début de l’automne, une révocation de cette mise à l’épreuve aurait très vraisemblablement été envisagée », a-t-il ajouté.

Selon Le Parisien, son comportement était de plus en plus instable depuis le départ de son père du domicile familial, il y a un an et demi. Sa mère a expliqué au journal qu’il était « très gentil et affectueux ». Elle n’aurait jamais « cru qu’il ferait ce qu’il est accusé d’avoir fait ».

francetv.com


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité