Une centaine de Congolais (RDC) expulsés de Pointe-Noire (Congo-Brazza)

Redigé par radio okapi
Le 21 mai 2015 à 07:31

Une centaine de congolais de la RDC sont expulsés depuis quelques temps de Pointe-Noire, deuxième ville de la République du Congo. La vague des refoulés est arrivée jeudi 21 mai au poste frontalier de Beach Ngobila à Kinshasa. Les infortunés déplorent la brutalité et des cas de morts d’hommes pendant ces expulsions.
A leur descente du bateau qui les a ramenés dans la capitale Kinshasa, ils se bousculent au micro de Radio Okapi et s’arrachent presque les uns les autres la parole pour décrire leur (...)

Une centaine de congolais de la RDC sont expulsés depuis quelques temps de Pointe-Noire, deuxième ville de la République du Congo. La vague des refoulés est arrivée jeudi 21 mai au poste frontalier de Beach Ngobila à Kinshasa. Les infortunés déplorent la brutalité et des cas de morts d’hommes pendant ces expulsions.

A leur descente du bateau qui les a ramenés dans la capitale Kinshasa, ils se bousculent au micro de Radio Okapi et s’arrachent presque les uns les autres la parole pour décrire leur calvaire :

« On était détenu dans de très mauvaises conditions. Il y avait de l’étouffement. Et j’ai vu au moins 7 personnes mourir. Moi par contre j’en ai vu mourir six ».

Chacun explique, à tour de rôle, dans quelles circonstances, il a été arrêté :
« Moi on m’a attrapé sur le chemin du boulot. Moi, en ce qui me concerne on m’a interpellé à mon lieu de travail au marché ».

Alors qu’on pensait ces évènements définitivement clos, après les expulsions de Brazzaville dans l’opération « Mbata ya mikolo », entendez « Gifle des aînés », le mouvement gagne cette fois-ci Pointe-Noire.

Les actuels expulsés sont pour la plupart des jeunes hommes : coiffeurs, manutentionnaires, bref faisant des jeunes de petit métier.

« Moi je suis boucher et moi je suis maitre peintre », se présentent-ils.
En dehors de ces jeunes, il y a aussi des quadragénaires et pères de familles. Ils racontent avoir tout perdu, parfois même leur famille.

« Je suis désormais séparé de ma femme et de mes deux enfants qui eux sont restés au Congo », explique un père de famille.


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