Une étude sur l’oléoduc qui reliera Kampala et Kigali est en cours

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Le 11 mai 2011 à 03:20

La Communauté est-africaine(CEA) a entrepris une étude de faisabilité sur la construction d’un pipeline de produits pétroliers en provenance d’Ouganda, passant au Rwanda et se terminant au Burundi. Le secrétariat de l’EAC estime que l’aboutissement de ce projet va faciliter l’approvisionnement en combustible des pays enclavés que sont le Rwanda et le Burundi.
Selon le secrétaire permanent au ministère de l’Énergie du Kenya Patrick Nyoike, l’organisme régional a obtenu une subvention de la Banque (...)

La Communauté est-africaine(CEA) a entrepris une étude de faisabilité sur la construction d’un pipeline de produits pétroliers en provenance d’Ouganda, passant au Rwanda et se terminant au Burundi. Le secrétariat de l’EAC estime que l’aboutissement de ce projet va faciliter l’approvisionnement en combustible des pays enclavés que sont le Rwanda et le Burundi.

Selon le secrétaire permanent au ministère de l’Énergie du Kenya Patrick Nyoike, l’organisme régional a obtenu une subvention de la Banque Africaine de Développement (BAD) d’au moins 600 000 US$ pour cette étude. Celle-ci se penchera sur la viabilité du projet de relier les deux pays à cet oléoduc allant de la côte Kenyane à l’Ouganda.

« L’objectif est de joindre Kigali [au Rwanda] par un pipeline de Kampala [Ouganda], ce qui permettra d’accéder aux produits pétroliers à partir de la raffinerie prévue en Ouganda, ainsi que la raffinerie existante à Mombasa [sur la côte kenyane] et les marchés internationaux », a poursuivi Nyoike.

Le Rwanda et l’Ouganda avaient déjà signé un accord avec Tamoil Africa holdings Ltd, la société mère de Tamoil East Africa, la même compagnie qui a construit le pipeline Kenya-Ouganda.

D’après le site www.nasdaq.com, au cours des deux dernières années, l’Ouganda envisage de construire une raffinerie de 150.000 barils par jour suite à la découverte d’au moins un milliard de barils de pétrole dans sa partie du bassin du Rift Albertin.

« Les états membres de la CEA envisagent également de diversifier les sources d’énergie dans la région afin d’améliorer la sécurité de l’approvisionnement énergétique et Il est prévu que le projet contribuera à la réduction des coûts de l’énergie et la production d’électricité sans dépendre des caprices climatiques et de l’instabilité des prix aux marchés internationaux du pétrole brut ». a déclaré Nyoike.


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