Le Rwanda abritera au cours de ce mois du 12 au 13 février, une Conférence de haut niveau sur les marchés des capitaux et les bourses des valeurs dans les pays de l’Afrique de l’Est.

Un communiqué émanant des organisateurs de cette
conférence indique qu’elle accueillera plus de 300 participants experts régionaux et internationaux, les régulateurs de bourses de valeurs, avocats, experts en quotation à la bourse.

La conférence organisée par le Gouvernement rwandais et l’IFC ( International Finance Corporation), une agence de la Banque Mondiale portera le thème de Marché de Capitaux de l’Afrique de l’Est 2015 : Accélérateur du Développement Economique". Il focalisera ses efforts sur la façon dont les marchés de capitaux peuvent être utilisés à créer des assises pour une croissance économique inclusive et durable pour les pays de l’Afrique de l’Est.

Le Dirigeant de IFC-Rwanda et Célestin Rwabukumba, DG de RSE (Rwanda Stock Exchange - Bourse de Kigali) annoncent que la conférence donnera un cadre d’échange d’expériences entre les autorités politiques et les opérateurs et experts en marchés de capitaux. Ce sera également l’occasion, ont-ils dit, de décider de meilleures stratégies de développer ce secteur de marchés de capitaux locaux pour profiter aux citoyens ordinaires.

"Cette conférence organisée à Kigali verra 300 conférenciers dépenser leurs dollars durant deux ou trois jours. Certains d’entre eux visiteront nos parcs pour, au retour dans leur pays promouvoir l’image du Rwanda à leurs amis", a dit Rwabukumba soulignant l’importance de ce rendez-vous où la nécessité d’infrastructures solides de marchés de capitaux, l’investissement en capital humain expert en bourse de valeur, les perspectives de développement des conditions attirant les investisseurs étrangers seront les points essentiels à l’agenda durant ces deux jours de la Conférence.

Le Rwanda ayant commencé l’expérience de la Bourse des Valeurs depuis 2006, il est entrain de jeter de nouvelles stratégies pour le renforcement de ce secteur en encourageant les nationaux à l’achat d’actions et autres obligations gouvernementales.