une loi sur la mécanisation agricole qui passe mal auprès des banques

Redigé par igihe
Le 11 juin 2016 à 02:50

Au Rwanda, les banques plombent les efforts du gouvernement en matière de mécanisation de l’agriculture. Alors que l’exécutif vise une augmentation du niveau de mécanisation agricole de 25%, dès l’an prochain, et de 50%, à l’horizon 2020, les fermiers peinent encore à accéder au financement pour acquérir les machines.
En effet, en dépit d’une loi adoptée, l’année dernière, et destinée à faciliter l’accès des petits producteurs, les banques sont encore réticentes à en adopter toutes les modalités, affirmant (...)

Au Rwanda, les banques plombent les efforts du gouvernement en matière de mécanisation de l’agriculture. Alors que l’exécutif vise une augmentation du niveau de mécanisation agricole de 25%, dès l’an prochain, et de 50%, à l’horizon 2020, les fermiers peinent encore à accéder au financement pour acquérir les machines.

En effet, en dépit d’une loi adoptée, l’année dernière, et destinée à faciliter l’accès des petits producteurs, les banques sont encore réticentes à en adopter toutes les modalités, affirmant que les risques liés à ces prêts sont encore trop élevés. « Les cas de mauvaise gestion des équipements et de non-paiement des emprunts n’incitent pas à consentir ces prêts. On oublie souvent que cet argent est avant tout l’épargne de nos clients. », a justifié pour sa part Charles Hussein Kayumba, directeur général de la Duterimbere Microfinance.

De son côté, le ministre d’Etat à l’agriculture, Tony Nsanganira (photo), a indiqué que cette situation devrait bientôt changer alors que le gouvernement négocie actuellement avec les banques et les autres parties prenantes afin que la loi soit pleinement mise en œuvre. L’officiel qui a insisté sur le caractère essentiel de l’accès des paysans aux machines agricoles, a invité ces derniers à rejoindre des coopératives afin de pouvoir bénéficier plus facilement des prêts.

L’agriculture qui emploie 72% de la population active du Rwanda, affiche une croissance annuelle de 5% que le gouvernement veut porter à 8,5%, d’ici 2018.

agence ecofin


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