Le Ministre Moussa Harelimana de la Sécurité intérieure est monté au créneau pour fustiger les criminels de viol sexuel les qualifiant d’arriérés mentaux très loin derrière les animaux sauvages. Il a fait cette sortie publique au cours de la clôture nationale du mois consacré à la lutte contre les violences basées sur le sexe.

Selon lui le viol sexuel sur une mineure est signe de la décadence de l’humanité car pour lui, de mémoire d’homme, aucun animal en rut ne peut monter un animal qui n’a pas atteint l’âge de copulation.

Sur base des statistiques de GMO (Gender Monitoring Office) près la Police Nationale, Moussa Fadhil a montré que ce crime va perdant son élan à cause des efforts investis par la Police nationale dans la lutte et la répression de ce crime. Il a été recensé et réprimé 1682 crimes de violences sexuelles en 2013. Ce chiffre à décru à 1445 en 2013, a-t-il dit.

La ministre du Genre et Promotion féminine, Odda Gasinzigwa, a apprécié la collaboration entre les citoyens et les forces de l’ordres dans la répression de ces crimes. Elle a néanmoins dit que ces efforts devront conrtinuer car la lutte est longue.

Pour le Porte-parole de la Police Nationale, Damas Gatare, le mois de sensibilisation à la lutte contre les violences sexuelles a donné des effets positifs parce qu’une grande partie des rwandais a bien compris les peines qui attendent des gens qui tombent dans ce crime tel que le prescrit le code pénal.

Cette campagne a été officiellement lancée au mois d’août dans le District de Musanze pour s’irradier dans tout le pays.