Une pétition portant de 19.000 signatures a été déposée au Président de la République du Burundi, à l’ambassade de la Républiques Démocratique du Congo, à l’Union Africaine ainsi qu’au Représentant du Secrétaire général des Nations Unies au Burundi. Ils demandent des enquêtes minutieuses sur les révélations faites par Mbonimpa.

Plus de 10.000 burundais et étrangers confondus ont apposé leur signature sur la pétition lancée par les organisations de la société civile et les professionnelles des medias pour demander la libération du Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa.

Selon le Président du FORSC, Vital Nshimirimana, cette pétition adressée à ces quatre autorités vise à demander l’ouverture des enquêtes sur les révélations faites par le Président de l’APRODH faisant état d’une probable distribution d’armes aux jeunes ‘’Imbonerakure’’ du parti CNDD-FDD ainsi qu’à la présence des jeunes burundais sur le sol congolais.

Pacifique Nininahazwe, Président FOCODE a quant à lui indiqué que ce qui a motivé ces organisations de la société civile a envoyé cette pétition au Bureau des Nations Unies au Burundi est que ce même bureau, au mois d’Avril a lui aussi sorti une lettre confidentielle où il parlait d’une probable distribution d’armes. Ils ont également voulu rappeler que le BNUB a tout le pouvoir d’entreprendre des enquêtes pour mettre une lumière sur cette probable distribution d’armes aux jeunes’’Imbonerakure’’ du parti CNDD-FDD.

Les organisations de la société civile qui ont déposé cette pétition sont entre autre, le FORSC, le FOCODE, l’APRODH ainsi que les professionnelles des medias. Ils appellent le Président de la République , Pierre Nkurunziza a ne pas ignorer cet appel de plus de 10.000 personnes.