Kigali : Une recherche qui a été menée sur un échantillon de trois cent jeunes a montré que la plupart d’entre eux ont plus d’un ou de deux partenaires, selon Mme Anita Ahayo, Directrice de l’Unité de Prévention contre le VIH/SIDA au sein du Centre Biomédical du Rwanda (RBC).

« Le problème est que ces jeunes entretiennent des relations sexuelles sans préservatifs avec tous ces partenaires et qu’ils courent le risque évident d’être infectés par le VIH/SIDA », a-t-elle indiqué.

Madame Ahayo qui est Experte en Santé Publique sait de quoi elle parle. Et elle a exprimé sa vive préoccupation face à ces jeunes qui avouent « recourir rarement au préservatif » alors qu’ils ont plus d’un ou de deux partenaires.

Elle a émis le vœu de parler aux médias dans des ateliers tous les trois mois afin de leur exposer la situation de la prévention contre le VIH/SIDA au Rwanda.

L’autre objet d’inquiétude est le risque de contamination que courent plus de trente mille couples discordants recensés au Rwanda.

« Nous faisons des recherches sur ces couples qui n’ont pas le même statut sérologique, c’est-à-dire un des époux est infecté alors que l’autre est sain. Et pourtant, ils font des relations sexuelles, protégées pour certains couples, et non protégées pour d’autres », a-t-il dit.

Elle a ajouté que RBC s’évertue à encourager les couples à se faire tester volontairement, en déplorant que les couples se font tester seulement lors des mariages ou des grossesses. Alors qu’il faut le faire de temps en temps.

Surtout que dans certains ménages rwandais, certains membres ont l’habitude d’avoir plus d’un partenaire et sans relations protégées. Par goût du luxe ou par manque de maîtrise de soi. (FIN)