Valérie Bemeriki, journaliste de la haine 1994 expose ses tristes hauts faits

Redigé par IGIHE
Le 9 avril 2015 à 06:21

L’ancienne journaliste de l’incendiaire RTLM (Radio television Libre des Mille Collines) a exposé comment les médias des années 94 ont fait l’apologie de la haine entre les Rwandais et comment ils ont aidé les génocidaires à traquer leurs victimes dans leurs cachettes.
Cette dame regrette avoir eu un rôle essentiel dans le massacre d’un million de Rwandais dans moins de cent jours.
Locataire de la Prison Centrale 1930, elle a indiqué :
"Au moment où se préparait le génocide des Tutsi, les (...)

L’ancienne journaliste de l’incendiaire RTLM (Radio television Libre des Mille Collines) a exposé comment les médias des années 94 ont fait l’apologie de la haine entre les Rwandais et comment ils ont aidé les génocidaires à traquer leurs victimes dans leurs cachettes.

Cette dame regrette avoir eu un rôle essentiel dans le massacre d’un million de Rwandais dans moins de cent jours.

Locataire de la Prison Centrale 1930, elle a indiqué :

"Au moment où se préparait le génocide des Tutsi, les principes de déontologie du journaliste avaient été oubliés. Nous nous conformions aux souhaits et injonctions des politiciens qui nous demandaient de faire tout ce qui était possible pour éliminer ceux qu’ils appelaient l’ennemi. Moi aussi j’étais obligé de me conformer à la lettre à cela. C’est dans cet esprit que j’ai travaillé à la RTLM", a-t-elle dit renouvellant ses aveux et sa plaidoirie pour montrer qu’elle a été induite à commettre un crime dépassant l’entendement humain.

"C’est pendant le génocide que nous avons rivalisé d’ardeur dans le mal. C’est bien nous qui indiquions les positions des militaires du FPR. Nous les qualifiions d’Inyenzi (Cancrelats). Et le discours a évolué pour qualifier tout Tutsi qui était pourchassé de Cancrelat. Toutes leurs cachettes, nous les diffusions sur les ondes de la Radio", a-t-elle ajouté pour dire que Toute cachette indiquée était immédiatement découverte par les Interahamwe qui tuaient les Tutsi qui s’y cachaient.

"Les indications des cachettes nous étaient fournies par différentes instances de base. Interahamwe et les militaires y menaient des attaques et tuaient", a-t-elle dit tout haut que cette haine ethnique propagée à grande échell suivie de génocide est un signe évident qui écarte toute idéologie de négationnisme et révisionnisme.
Elle se désolidarise des histoires tordues racontées par Jane Corbin de la BBC dans son documentaire ’Rwanda:Untold Story’. D’après elle, la BBC est allée bien à côté de ce qui s’est bien passé au Rwanda en 1994.

"Moi, mon rôle dans le génocide, je le reconnaîs. Je le regrette et j’en demande pardon", a-t-elle avoué


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