Venezuela : l’émotion reste vive un an après la mort d’Hugo Chavez

Redigé par RFI
Le 6 mars 2014 à 12:57

Le Venezuela commémorait ce mercredi, le premier anniversaire de la mort d’Hugo Chavez. A cette occasion, les présidents boliviens et cubains, Evo Morales et Raul Castro notamment, ont fait le déplacement. Un défilé était organisé à l’ouest de la capitale.
Les yeux fixés vers la garde d’honneur présidentielle qui défile au loin, Esmerita Perez est en larmes. Son pendentif à l’effigie d’Hugo Chavez autour du cou, cette commerçante est arrivée dès 5 heures du matin. Ce défilé lui rappelle la mort de son « (...)

Le Venezuela commémorait ce mercredi, le premier anniversaire de la mort d’Hugo Chavez. A cette occasion, les présidents boliviens et cubains, Evo Morales et Raul Castro notamment, ont fait le déplacement. Un défilé était organisé à l’ouest de la capitale.

Les yeux fixés vers la garde d’honneur présidentielle qui défile au loin, Esmerita Perez est en larmes. Son pendentif à l’effigie d’Hugo Chavez autour du cou, cette commerçante est arrivée dès 5 heures du matin. Ce défilé lui rappelle la mort de son « Commandant suprême », il y a un an jour pour jour : « C’est la quatrième fois de la journée que je pleure. Le jour où Hugo Chavez est mort, je suis arrivée ici à 4 heures du matin. Et j’ai été ce jour-là une des vingt premières personnes à voir passer le corps de mon Commandant. Alors aujourd’hui, je suis venue accomplir mon devoir : je suis venue montrer que tous, nous sommes unis grâce à notre Commandant ».

Même si ce jour n’est pas férié, Orlando Pinango a pris quelques heures pour assister au défilé. « Un défilé militaire et civique », tient-il à préciser, en montrant les troupes des Forces armées bolivariennes. « Avant, les gens pensaient que les forces armées étaient des ennemis du peuple, rappelle-t-il. Grâce à Hugo Chavez, nous savons que nous pouvons compter sur eux. Aujourd’hui, l’armée est avec le peuple pour défendre le pays. Ici, les forces armées et le peuple se respectent ».

Face à la révolte étudiante qui gronde depuis plus de trois semaines, Nicolas Maduro a annoncé mercredi la capture de chefs de barricades : « Ils doivent être sévèrement punis », a exigé le mandataire vénézuélien.


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