Zenock a reçu cette attaque ignoble
composée des excréments et des urines à l’aube (vers 4 heures du matin)
au
seuil de sa porte samedi le 7 Avril 2012 à son domicile à Ngoma dans la
province
de l’Est. Les criminels ont laissé une cruche avec trois pailles au lieu
du
crime. 

Dans une interview téléphonique de ce
lundi
09 Avril 2012 avec IGIHE, Zenock Ngarambe a déclaré que ces attaques
sont
devenues une habitude.

Dans la nuit du 06 au 07Avril, les mêmes
personnes ont versé un sceau de ces déchets sur la porte et aux
alentours de la
maison de Ngarambe. Ngarambe a indiqué
que cet acte de terrorisme l’a traumatisé puisque même ses maisons
construites
dans la ville de Kibungo venaient d’être détruites.

« Je crois que ce sont les mêmes gens
qui me menacent, ils habitent tout près de chez moi et ils sont nombreux
parce
qu’une seule personne ne peut pas transporter ces choses-là », a-t-il
observé.

Lucien Kamanzi, secrétaire exécutif de
la cellule de Cyasemakamba, a fait savoir qu’ils avaient fait la ronde
de nuit,
mais les criminels ont trompé la vigilance des personnes qui font la
ronde pour
commettre faire ces horribles actes. 

George Mupenzi,  maire
ad intérim du district de Ngoma, a
déclaré à IGIHE que la sécurité va être renforcée durant cette période
de commémoration
du génocide, mais que les voisins et les dirigent locaux doivent faire
l’exception pour Zenock Ngarambe.

Le Surintendant Theos Badege,
porte-parole de la police nationale, a indiqué à IGIHE que la police
fait les
enquêtes pour démasquer ces terroristes.

Signalons que Médiatrice Umwari, une
voisine de Zenock, rescapée du génocide rwandais elle aussi, reçoit
toujours
des attaques pendant cette période. Elle a été récemment attaquée, elle a
des
blessures et elle ne peut pas parler pour le moment raison pour laquelle
elle n’a
rien déclaré à IGIHE.