Le même rapport recommande que soit revue et retournée la question de permis d’autorisation de bâtir et la réduction du temps et du coût pour l’obtention de ces documents.

Au cours de leur entretien avec la presse ce mercredi 25 avril, les autorités de la Ville de Kigali ont déclaré qu’elles ont commencé à alléger les exigences pour l’autorisation de bâtir.

Des 15 étapes exigées auparavant, il n’en sera que 7 et le temps d’attente sera réduit de 113 à 55 jours tout au plus, a indiqué à la presse l’ Ir Fred Mugisha, Directeur de l’Urbanisme près la Mairie de la Ville de Kigali qui ne se consacre pas comme il faut à la question de gestion des eaux de ruissellement dévalant les collines urbaines et emportant en aval tous les détritus et autres impuretés des ménages dans les marais mal protégés des alentours de la rivière Nyabugogo.

Une réflexion commune menant un débat permanent réunissant différents organes officiels participant dans l’amélioration de la gestion de la ville de Kigali pose-t-elle un problème au point de se demander si ce pays manque d’experts en la matière ?

Aussi beaucoup d’observateurs se demandent-ils quand la Kigali collinaire se dotera d’une ville souterraine faite d’égouts en escaliers où coulent de petits fleuves d’eaux de ruissellement et des ménages vers des centres d’épuration avant de continuer et terminer leur voyage dans les marais qui sont assez nombreux au pied des collines urbaines de Kigali.