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3 Mai : Journée internationale de la liberté de la presse

Redigé par Tite Gatabazi
Le 3 mai 2022 à 12:33

Cette journée instaurée par les nations unies sert à rappeler aux gouvernements l‘impérieuse nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de presse.

Elle constitue également pour les professionnels, une journée de réflexion sur la pratique et l’éthique professionnelle.

C’est chaque année l’occasion pour l’organisation Reporters Sans Frontières « RSF » de publier son classement annuel.

Dans cet espace public submergé de propagande et de désinformation, les journalistes sont les meilleurs serviteurs du droit du public à une information de qualité, diversifiée et intègre.

L’indépendance éditoriale des médias reste un problème crucial. Quand ce n’est pas l’attaque en règle des politiques, il y a l’influence des annonceurs et même l’auto censure.

En effet, la liberté de la presse est brimée et menacée dans plusieurs régions du monde.

Il faut savoir que l’information et la connaissance sont les outils par lesquels la presse relie le public aux informations dont il a besoin pour prendre les bonnes décisions et faire en sorte que les responsables mis en cause assument leurs responsabilités.

La liberté de la presse et l’accès à des informations factuelles et vérifiables sont essentiels pour le développement des pays.

Le secteur du journalisme a connu de profondes mutations ces dernières décennies avec l’évolution fulgurante de nouvelles technologies et les nouveaux médias.

Des intérêts et avantages évidents semblent supplanter de plus en plus la déontologie et d’importantes réticences sinon une hostilité de la part de ceux qui s’improvisent journalistes se manifestent çà et là.

Oubliant que la déontologie est la condition et la garantie de la liberté d’expression. Cela aurait suffi à justifier l’existence et à susciter l’adhésion à la charte du journaliste.

Il appartient prioritairement à la profession, qui connait ses réalités, contraintes et nécessités ; d’apprécier les pratiques et les comportements professionnels et déterminer ceux qui sont utiles pour la société, admissibles et justifiés et de récuser ceux qui s’avèrent contraires aux principes posés et dégagés.

Il s’agit de clarifier les fonctions, genres, méthodes et responsabilités. Et de protéger, au mieux, le respect de l’honneur, de la vie privée des individus.

D’avoir constamment la prudence dans la formulation des mises en cause, l’exigence de vérification des informations diffusées, la correction des erreurs factuelles et inexactitudes sont les défis du journaliste.

Il y va du crédit, de l’honneur et la dignité de la profession.


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