Le rapport de FAO souligne l’ampleur de la crise alimentaire au Burundi, un pays où une grande partie de la population dépend de l’agriculture pour sa survie.

Les conflits, les changements climatiques et les maladies des cultures ont aggravé la vulnérabilité des ménages ce qui entraîne une baisse de la production agricole et une augmentation des prix des denrées alimentaires.

Plusieurs facteurs contribuent à cette insécurité alimentaire selon FAO. D’une part, les techniques agricoles obsolètes et le manque d’accès aux technologies modernes limitent la capacité des agriculteurs à augmenter leur production.

D’autre part, les conflits internes et les problèmes de gouvernance ont perturbé les activités économiques et l’accès aux ressources alimentaires.

Les conséquences de l’insécurité alimentaire sont multiples : malnutrition, hausse de la mortalité infantile, et augmentation de la pauvreté.

Les enfants et les femmes sont particulièrement affectés, avec des taux élevés de malnutrition chronique qui entravent le développement physique et intellectuel des jeunes générations.

Des initiatives sont en cours pour atténuer cette crise. Des organisations internationales, en collaboration avec le gouvernement burundais, mettent en place des programmes qui visent à améliorer la sécurité alimentaire.

Ces programmes incluent l’amélioration des infrastructures agricoles, la fourniture de semences résistantes aux maladies et le soutien à l’agroforesterie.

Cependant, ces efforts doivent être intensifiés et soutenus par une volonté politique forte pour être pleinement efficaces.