La Commission dit que l’étape suivante est la soumission de la liste à la Cour suprême qui va vérifier si les conditions requises sont complètes pour chaque candidature ; qu’il sera organisé du 27 août au 15 septembre, les campagnes électorales des candidats retenus par la Cour Suprême, soit vingt jours de campagne.

"Des 68 candidatures que nous avons réceptionnées, il y a 61 desquelles il sera élu12 sénateurs des quatre provinces et de la Ville de Kigali. Pour les sept autres, il sera élus deux sénateurs issus des universités rwandaises", a dit James Munyaneza, le Secrétaire Exécutif de la NEC qui s’est empressé pour clarifier que des candidatures reçues, il nn’y a aucune de sénateur en exercice et que la plupart de ces candidatures sont féminines.

Il est rapporté que des candidatures reçues et acceptées, on trouve celles des anciens députés.
Ces sénatoriales sont indirectes et vont se dérouler le 16, 17 et 18 août 2019. Les électeurs au niveau des provinces et de la Ville de Kigali sont les conseillers formant les conseils consultatifs de districts et de secteurs administratifs du pays. Cet exercice se déroulement le 16 Septembre prochain qui donnera les douze sénateurs. Le lendemain, ce sera autour des collèges de l’Université du Rwanda pour désigner leur candidat élu. Le 18, il sera question de l’élection des personnels des universités privées du pays de désigner et approuver leur candidat sénateur.

Un sénat compliqué
La loi autorise le Président de la République de désigner de son propre chef huit sénateur de son choix. Le Forum de Concertation National des Partis politiques Agréés désigne lui aussi quatre sénateurs par consensus.

La loi prescrit également que ce nombre de sénateurs, 26, peut être revu à la hausse en fonction de la demande d’anciens présidents de la république immédiatement approuvée par le Président du Sénat, que ceux-ci sont sénateurs à vie.

Il est prévu que les résultats de ces sénatoriales seront annoncés tout au plus tard le 30 septembre prochain,