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Agriculture : des modèles commerciaux modernes pour une meilleure durabilité

Redigé par Franck Espoir Ndizeye
Le 30 mars 2023 à 04:17

La Conférence internationale sur les modèles d’affaires dans l’agriculture (IBMA) 2023, organisée conjointement par l’Organisation africaine de technologie en agriculture (AOTA) et l’Université du Rwanda, s’est tenue au convention center de Kigali du 27 au 28 mars pour discuter sur la question de croissance de la population mondiale qui entraîne une augmentation de la demande alimentaire.

Selon Olivier Kamana, Secrétaire permanent au Ministère de l’Agriculture et d’élevage (MINAGRI), la technologie peut jouer un rôle vital dans la résolution de nombreux problèmes du secteur agricole, tels que la prévention des maladies.

Il a également suggéré que les agriculteurs adoptent des approches modernes, comme la terrasse progressive, qui est particulièrement importante pour le Rwanda, étant donné que le pays est composé d’un terrain montagneux, rendant les méthodes de cultures traditionnelles particulièrement difficiles.

Kamana a également recommandé que les agriculteurs utilisent des semences compatibles adaptées au changement climatique et capables de produire davantage.

Didas Muganga Kayihura, Vice-chancelier de l’Université du Rwanda, a souligné que leur rôle en tant que chercheurs universitaires devrait être d’aligner leurs recherches et leurs études sur des solutions répondant aux problèmes auxquels la société est confrontée, tels que la fertilité du sol.

Il a appelé le gouvernement à allouer plus de financement à la recherche pour que des solutions à ces problèmes puissent être trouvées.

Pour résoudre le problème de la non-rentabilité de nombreux agriculteurs, Kayihura a suggéré que ces derniers utilisent leur terre de manière plus efficace, même si elle est petite, en utilisant des engrais et des semences de qualité et en se connectant à des marchés pour l’écoulement de leurs produits.

Selon Isaac Kagara, malgré un grand potentiel, l’industrie alimentaire en Afrique est confrontée à un défi économique sévère et est considérée comme l’une des priorités de développement.

Les importations alimentaires représentent actuellement 20% du coût de plus de 30 à 50 milliards de dollars par an, ce qui pourrait atteindre 150 milliards de dollars d’ici 2030, selon l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires.

Kagara a exhorté les participants à réfléchir à la manière dont l’Afrique peut inverser cette tendance en exportant des denrées alimentaires d’une valeur de 150 milliards de dollars d’ici 2030 et en en important moins.


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