Pour seule ordonnance, vous n’aurez besoin que de quelques billets bien rouges, et votre bonheur sera assuré aux bons soins d’un certain Carly, le propriétaire des lieux. Ah, puisque je l’évoquais tantôt, autant vous relater ma soirée sur place le jour ci-haut cité, je vous propose un texte inspiré par mon vécu dans ce coin du bonheur.

Ah tiens, cela faisait un bail que je n’avais pas perdu le Nord ; non, ma boussole plutôt !
Dans ma tendre enfance, on m’a rabattu les oreilles du ciel et de ses délices ; et voilà que sans passer par la case trépas, j’en ressens les prémices au plus que parfait à la « La pharmacie de garde » où j’ai atterri par le plus grand des hasards.

Rien n’a été prémédité disais-je. Je sors du boulot un peu vanné par une longue journée de labeur…. Et soudain driiing, mon portable sonne. Je decroche et une petite et agréable conversation s’en suit. Comme c’est sur ta route, fais un crochet par ici, comme ça on pourra échanger, et ressasser les nouvelles d’antan, me dit mon jeune cousin Carly, avec qui j’ai bossé dans le temps sur une des stations de radio locales.

J’entre dans les lieux vers les 22h05 et quelques minutes plus tard, je suis sur une table artistiquement conçue. Je reconnais des visages par-ci, par-là, perdus de vue depuis belle lurette.

Salut untel, une accolade s’en suit, et bonjour des tournées à n’en plus finir ! C’est carrément le septième ciel comme on dit ! Et voici que ma curiosité légendaire me poursuit, je me reprends à explorer attentivement les lieux, et que vois-je ?

J’ouvre toutes grandes mes lanternes à la vues des plus belles créatures dont le Très haut-haut a su façonner les visages en véritables œuvres d’art à faire pâlir un Mozart. A ne point y douter, ici la qualité prime. Vous avez dit belle dame ? Eh bien vous voici servi. Mr Dieu y a mis tout son zèle pour parfaire ces chefs-d’œuvre.

Il n’y a pas de disc-jockey comme partout ailleurs, ici ça se joue au feeling. Celui ou celle qui dispose dans son portable du dernier tube en vogue le connecte via bluetooth et amuse la galerie. Poliment, des pas de danse sont esquissés par un couple, et d’autres les rejoignent sans faire de chichis, une complicité qui ne dit pas son nom s’installe, contagieuse dans toute la galerie.

Les Venus papotent avec les Adonis dans une ambiance on ne peut plus bon enfant ! Eeeeeh, on est aux aubes et je n’ai pas vu le temps passer, il faut que je m’évacue avant qu’il ne fasse grand jour. Des au revoir au lieu des adieux pleuvent, et rendez-vous est pris pour le vendredi suivant.

Puisque nous y somme, on s’y retrouve ce soir cher lecteur, c’est au KG 40 ST, dans le village-agglomeration Inshuti. au numéro 17 et juré, promis, vous ne regretterez pas votre passage dans ce coin du paradis sur terre !