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Des pays européens s’engagent à arrêter Benjamin Netanyahu, sauf la Hongrie

Redigé par Bazikarev
Le 23 novembre 2024 à 11:18

Plusieurs pays européens ont déclaré leur intention d’appliquer la décision de la Cour pénale internationale (CPI) visant à arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.

La CPI a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant le 21 novembre 2024, les accusant de crimes de guerre commis dans la bande de Gaza entre octobre 2023 et mai 2024.

La CPI a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant le 21 novembre 2024, les accusant de crimes de guerre commis dans la bande de Gaza entre octobre 2023 et mai 2024. Cette décision a été fermement condamnée par Netanyahu, qui l’a qualifiée d’expression de haine contre Israël et a affirmé que son pays ne reconnaissait pas l’autorité de la CPI.

Les États-Unis ont également critiqué la CPI, affirmant que les actions de l’armée israélienne à Gaza visaient à assurer la sécurité nationale.

Les pays européens signataires du Statut de Rome régissant la CPI, tels que les Pays-Bas, la Suisse, l’Irlande, l’Italie, la Suède, la Belgique et le Royaume-Uni, ont indiqué qu’ils étaient prêts à exécuter les mandats d’arrêt si Netanyahu ou Gallant entraient sur leur territoire. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a affirmé que, bien que son pays n’ait jamais mis en œuvre un mandat d’arrêt émis par la CPI par le passé, il était prêt à le faire cette fois. « Le Royaume-Uni respectera toujours ses obligations légales, conformément au droit national et international », a-t-il déclaré.

Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a laissé entendre que la France pourrait exécuter le mandat, tout en qualifiant l’affaire de « question juridique complexe ». La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a souligné que son pays respecte toutes les lois nationales, européennes et internationales, et qu’il étudiait les implications de la décision de la CPI. Cependant, le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Hebestreit, a signifié que l’histoire de l’Allemagne avec la Shoah pourrait influencer la réponse du pays. « Nous soutenons l’importance de la CPI, mais nous devons également tenir compte de notre responsabilité historique », a-t-il déclaré.

Une exception notable parmi les pays européens est la Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán a catégoriquement déclaré que son pays n’appliquerait pas le mandat d’arrêt de la CPI contre Netanyahu. Orbán a même invité le Premier ministre israélien à visiter la Hongrie, exprimant un soutien sans équivoque. Cette position illustre une divergence significative par rapport à d’autres pays européens membres du Statut de Rome.

Par ailleurs, un mandat d’arrêt a également été émis contre Ibrahim al-Masri, chef du Hamas, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis contre les Israéliens. Le bureau du procureur de la CPI poursuit son enquête sur les crimes en cours.

Après l'émission d'un mandat d'arrêt, plusieurs pays européens prêts à arrêter Netanyahu s'il entre sur leur territoire

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