Et la tres expérimentée journaliste belge, Colette Braeckman s’en désole. Dans africarabia, elle se confie au journaliste français Jean François Dupaquier en ces termes : « Le projet éditorial est clairement de diaboliser Kagame. Je découvre tardivement, à mon détriment, ce monde de Forbidden Stories. J’ai été impliquée dans une opération qui n’a rien de journaliste qui s’appelle une conjuration » Une conjuration, dit-elle ? C’est-à-dire un complot, une conspiration.
Le projet "Rwanda Classified" s’effondre de toutes parts et se retourne contre ses instigateurs.
Il est incontestablement établi que le négationnisme et l’inversion des responsabilités font partie intégrante de la planification du génocide. Le génocide contre les Tutsi en 1994 au Rwanda n’a pas échappé à cette machination soigneusement orchestrée.
Les génocidaires et leurs soutiens ont massivement nourri la presse pour exonérer ceux qui étaient profondément impliqués dans le soutien au parmehutu et au hutu power, véritables laboratoires de l’idéologie génocidaire contre les tutsi.
Aujourd’hui encore, ils persistent dans leurs efforts, faisant fi des avancées de la recherche historique.
Paul Kagame et le Front Patriotique Rwandais (FPR) sont confrontés à une offensive médiatique et diplomatique depuis le 1er octobre 1990. Cette campagne de désinformation ne s’est jamais interrompue, alimentée par les nostalgiques du pouvoir sous Habyarimana.
Et il y a un qui est omniprésent, le Pr Flamand Filip Reyntjens, ancien conseiller de Habyarimana, co-auteur de la constitution de 1978 consacrant le MRND comme parti unique sinon parti-Etat.
Recycler les individus tels que Judi River, désavouée par l’Ombudsman de radio canada en mars 2021 pour son prisme négationniste, Michaela Wrong, qui semble régler des comptes personnels en utilisant son statut de journaliste,
Et sans aucun scrupule, le consortium présente quelqu’un comme Charles Ndereyehe, fugitif condamné par les juridictions gacaca, ayant un mandat d’arrêt international sur les trousses pour son rôle avéré dans le génocide contre les tutsi comme un « opposant persécutée par le régime de Kigali ».
Quand on parle de la perversité et des esprits tordus, il figure en bonne position.
Depuis Anvers, en date du 9 mai 1997, il écrit à son ami Ngeze Hassan alors à Nairobi : « ce serait crucial de pouvoir prouver l’implication du FPR dans l’attentat contre le Président Habyarimana ».
Et son Ngeze Hassan de lui répondre le 20 mais 1997 : « Ma contribution vous est assurée dans ce sens que je dispose des informations qui se veulent précises sur le complot et l’attentat qui coûtèrent la vie au Président Habyarimana… ».
Et Ngeze de demander de se rendre à Bruxelles pour sa sécurité mais aussi pour d’autres rendez-vous au Senat Belge « en vue de lui raconter ce que nous gardons, en tant que journaliste, sur la préparation de la mort des casques bleus belges. Vous aurez les détails sur l’information diffusée par la RTLM le 3 avril 1994. Mais le nom de la personne du FPR qui a livré l’information diffusée a cette date reste confidentiel ».
Ils ont manipulé le rapport Bruguière pour accuser Kagame et le FPR d’avoir abattu le Falcon 50 de Habyarimana, ce qui a été à juste titre qualifié de dernier fiasco du juge Bruguière. La thèse du juge français a alimentée une relecture négationniste du génocide contre les tutsi. Des années de polémiques nauséabondes qui a empoisonnée toute compréhension lucide de la planification et l’exécution du génocide contre des tutsi.
Ce dernier a utilisé des témoignages fallacieux, mené une enquête partiale et biaisée, et procédé à des auditions hors procédure.
La Cour de cassation française a enterré le dossier Bruguière, plongeant ses partisans dans le deuil. Il en sera de même pour le fameux rapport Mapping, qui a alimenté la thèse fallacieuse du double génocide, diffusée à grand renfort de tirages, de conférences et des livres à partir de la Flandre, base arrière de cette propagande.
Le mapping report a servi de. Chapelet à Dr Mukwege, prix Nobel de la paix qui n’a jamais condamné les atrocités des FDLR à l’Est de la RDC qui se déroulent pourtant sous son nez et sa barbe.
Et que dire du Peter Verlinden, journaliste flamand, qui n’assume toujours pas sa proximité avec Agathe Habyarimana et qui a épousé une femme venue du camp de mugunga qui a usurpé son identité et menti aux autorités belges pour obtenir ses papiers.
C’est cet aéropage d’individu controversés et foncièrement anti Rwanda post génocide qu’utilise le consortium pour charger le Rwanda et son leadership.
Tous engagés dans cette campagne fallacieuse se sont systématiquement affranchis de l’authenticité des faits, sombrant dans la désinformation, la propagande et la falsification.
La diffamation est utilisée à profusion, procédant par supposition et glissement sémantique plutôt que par démonstration. Ils recourent à des sources biaisées, refusent de contextualiser et s’appuient sur un fonds de commerce complotiste, très éloigné des exigences de la recherche de la vérité, mais en parfaite inversion.
Le consortium n’a apporté ni données datées ni factuelles, seulement des approximations, des conjectures et des accusations infondées. Il va jusqu’à présenter un terroriste et repris de justice, en la personne de Rusesabagina, comme défenseur des droits humains. On marche sur la tête.
Il y a un militantisme et un fanatisme chez ces revanchards, qui mettent en avant des prêcheurs de haine, des complotistes, des négationnistes et des personnes compromises au Rwanda pour génocide contre les tutsi ou des fugitifs comme Théogène Rudasingwa, un homme sans foi ni loi.
À chaque tentative de déstabilisation du Rwanda, que ce soit en période de commémoration (Kwibuka) ou en période électorale, ces assassins de la mémoire ont échoué lamentablement.
Dans l’avalanche de polémique, des dérapages et raccourcis successifs avec des arguments biaisés qui entourent ces opérations de diabolisation, on fait le lit à la radicalisation voulue, préméditée et entretenue depuis la Belgique.
Les rwandais savent gré le FPR, sous la direction de Kagame, qui a mis fin au génocide contre les tutsi, a rapatrié les réfugiés hutu pris en otage dans les camps, instauré la justice réparatrice et la réconciliation, et redressé le pays. Si le tort est le leadership charismatique, le recouvrement de la citoyenneté rwandaise pour tous, de la fierté et l’authenticité rwandaise, alors nous assumons, ensemble, collectivement et advienne que pourra.
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