Lors de sa visite dans la province de la Tshopo le 23 octobre 2024, Tshisekedi a déclaré que la Constitution actuelle nécessite des changements car elle avait été « rédigée à l’étranger, par des étrangers. »

Le Président a annoncé qu’il formera l’année prochaine une commission spéciale composée d’experts de divers domaines pour examiner les articles de la Constitution susceptibles d’être modifiés.

Il a assuré : « N’ayez pas peur. Notre Constitution a des faiblesses. Il est bon que nos experts se penchent sur le sujet. Modifier la Constitution ne doit pas être confondu avec la question du nombre de mandats, car cela nécessite un référendum. »

Fayulu a rétorqué que Tshisekedi devrait se concentrer d’abord sur les problèmes critiques qui minent la RDC, tels que la perte de contrôle de certains territoires par l’État, la pauvreté, les violations des droits humains et les répercussions d’élections controversées.

« Tshisekedi joue avec le feu comme un enfant. Nous ne le laisserons pas toucher à la Constitution. [...] Ce n’est pas la Constitution qui a permis à plus de 115 zones d’être sous le contrôle de forces étrangères, ni qui a conduit au gaspillage des ressources publiques, » a-t-il affirmé.

Moïse Katumbi, un autre opposant politique au gouvernement de la RDC, a également exprimé ses inquiétudes, estimant que Tshisekedi cherche à étendre le nombre de mandats présidentiels. Il a indiqué qu’il s’oppose fermement à ce projet.

« L’enjeu en RDC n’est pas la Constitution, mais la gouvernance. C’est pourquoi je dis que Félix Tshisekedi doit terminer son mandat et partir. La vie continue après son mandat. Il doit le comprendre, » a déclaré Katumbi.

Bien que Tshisekedi ait insisté sur la limitation à deux mandats pour la présidence, Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’UDPS, le parti au pouvoir, a laissé entendre qu’il serait favorable à une durée de mandat de plus de cinq ans.

Fayulu a déclaré que le Président Tshisekedi se comporte comme un enfant qui joue avec le feu