Ces épisodes de transmission d’arboviroses se situent dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes, déjà concernées les années précédentes, et ont pour la première fois été observés dans le Grand Est, la Nouvelle-Aquitaine et la Bourgogne-Franche-Comté.

Selon ce rapport, l’ampleur inhabituelle et la précocité des foyers de chikungunya cette année sont liées à l’épidémie survenue à La Réunion et dans la zone de l’océan Indien, provoquée par une souche virale particulièrement adaptée au moustique Aedes albopictus.

Dans le cadre de la surveillance renforcée, 946 cas importés de chikungunya, 825 cas importés de dengue et 7 cas importés de Zika ont été détectés en France hexagonale entre le 1er mai et le 26 août 2025. La plupart provenaient de départements français d’outre-mer, notamment La Réunion et la Guadeloupe.

D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le chikungunya et la dengue sont deux maladies transmises par des moustiques. Les personnes infectées présentent des symptômes similaires, tels que fièvre et douleurs musculaires ou articulaires. Dans leurs formes les plus graves, ces infections peuvent être mortelles.