À son arrivée à l’aéroport international d’Athènes, en Grèce, Thunberg a été accueillie par une foule en liesse scandant « Liberté pour la Palestine ». Elle a confirmé avoir été, elle et d’autres militants de la flottille, victimes de mauvais traitements pendant leur détention en Israël, un message qu’elle a également relayé sur son compte Instagram.

Au total, plus de 340 militants de la flottille ont été expulsés, tandis que les défenseurs des droits humains réclament la libération de plus de 100 autres personnes encore détenues en Israël, dont des citoyens américains. Parmi les détenus, on compte notamment Mandla Mandela, petit-fils de Nelson Mandela. Plusieurs d’entre eux seraient en grève de la faim, tandis que leurs avocats dénoncent l’usage excessif de la force et le non-respect des droits fondamentaux. Israël a vigoureusement démenti ces accusations.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a précisé que les expulsés provenaient d’au moins 17 pays, dont la Grèce, la France, la Suède, le Royaume-Uni et les États-Unis. Il a également affirmé que les droits des activistes avaient été respectés durant leur détention et a accusé l’un des participants d’avoir agressé le personnel médical.

Parallèlement, une nouvelle flottille humanitaire, composée de 11 navires et de militants venant de 25 pays, dont des médecins, se dirige actuellement vers Gaza avec des médicaments et des denrées alimentaires.

L’interception de la flottille a provoqué des manifestations dans plusieurs villes à travers le monde, relançant les appels à la levée du blocus israélien et à une plus grande responsabilité d’Israël dans son offensive militaire en cours à Gaza.

Greta Thunberg fait partie des 170 militants expulsés d’Israël après la saisie de la Flottille Global Sumud tentant de briser le blocus de Gaza