Les politiques, les activistes environnementaux et autres experts en la matière, vont tabler entre autres sur le traitement des déchets et leur recyclage.

A cette occasion, la ministre en charge de l’environnement, Dr Mujawamariya Jeanne D’Arc a déclaré qu’il y aura plusieurs thèmes qui seront débattus, et que la protection de l’environnement offre une opportunité de changement de paradigme dans le développement et le bien-être des populations.
Dr Mujawamariya de déclarer :

« La biodiversité est le tissu vivant de notre planète, mais qu’elle est rapidement menacée de toutes parts, générant de graves problèmes pour les humains et leur économie. Si nous mettons en œuvre les recommandations qui sortiront de ce forum, on se préviendra de maintes catastrophes, tout en créant des emplois. La protection de notre biodiversité sera ainsi assurée, par la mise en place de directives adaptées de la collecte et le traitement des déchets, la réduction des gaz à effet de serre. Ceci est une affaire de tout un Rwandais, autant que c’est celui de l’humanité. »

La ministre de l’environnement a profité de la tenue de ce conclave pour indiquer que le Rwanda était parmi les bons élèves dans la protection de l’environnement car, du fait qu’il l’inscrit dans toutes ses politiques.

Il est à noter une faible couverture médiatique des activités environnementales. Les responsables des médias sont encouragés à s’y intéresser, celui-ci étant un secteur porteur, a constaté pour IGIHE le journaliste de l’environnement Michel Nkurunziza.

« Les medias ont un rôle primordial à jouer dans ce domaine car, beaucoup de mesures ad hoc sont prises, tel que le triage des déchets périssables et impérissables, suivi de leurs recyclage. Pour que les administres en soit informé, il va de soi que la presse en assure une couverture pertinente. Un besoin de nouvelles éduquant la population sur la marche à suivre s’impose dans ces cas d’espèce. Lesquelles nouvelles se doivent en outre de faire ressortir les opportunités inhérentes à ces nouveaux comportements, et ainsi intéresser les investisseurs à y engager des fonds. De facto, les déchets qui constituaient un fardeau deviendront une source de richesse. »

Les experts indiquent que l’essentiel des futures éco innovations seront liées aux avancées des systèmes intelligents dans tous les secteurs de la vie courante.
L’un d’eux, Habyarimana Straton en l’occurrence y revient en ces termes :

« C’est vrai, ceci est en train d’être mis en œuvre, mais à un niveau encore très bas. Le secteur commence à porter des fruits, j’en prends pour preuve l’usine de recyclage sise à Gahanga, du district de Kicukiro, qui recycle tout ce qui est plastique et sachets en d’autres matériaux utiles à la société. Si de telles industries n’existaient pas, ces déchets deviendraient une charge supplémentaire à la communauté, ne servant à rien d’autre qu’à polluer notre environnement. »

La ville du futur sera dotée d’infrastructures communicantes pour améliorer le confort du citoyen, être plus efficaces tout en se développant dans le respect et la protection de l’environnement.

Il est prévu dans ce forum que les entrepreneurs venus des quatre coins du monde partagent leurs expériences dans les investissements verts.

Les obstacles en Afrique pour un développement durable restent le manque des ressources suffisantes, ainsi que le manque de volonté politique.

Le Rwanda est en bonne position avec sa mise en place des facilités accordées aux hommes d’affaires dans les investissements respectueux de l’environnement.

Entre autre le recyclage des déchets
La gestion des déchets issus de l’activité humaine consiste à les collecter, les collecter, les transporter, les traiter, soit dans leurs réutilisations ou leurs éliminations.

Le Rwanda a mis en place un système de récupération des outils informatiques en vue de les recycler, avec un même son de cloche même des dérivés du plastique.

Dans une interview accordée à IGIHE, le Président de la Fédération du secteur privé, PSF, Robert Bafakulera nous a confié que l’implication des investisseurs dans le secteur de la protection de l’environnement doit être déterminante. Il a dit :

« Beaucoup est en train d’être fait par la Fédération en collaboration avec L’Office Rwandais pour la protection de l’environnement, REMA et le ministère ayant en charge l’environnement. Certains de nos membres sont d’ores et déjà dans le domaine du recyclage multidimensionnel, mais surtout celui du plastique ; il est vrai, à un niveau encore assez bas. Ce sont des investisseurs privés qui s’engagent à 100%, l’état toutefois leur accorde des facilités. »

Bafakulera a aussi souligné que ses pairs se heurtent au manque de connaissances liées au traitement des déchets non périssables, d’où s’imposent des formations en faveur de ce groupe cible afin de l’intéresser à investir dans le secteur. »

Les états possédant les taux de recyclage les plus élevés du monde sont Singapour, la Corée du sud, la Slovénie, l’Allemagne et la Belgique. Les pays ayant les taux les plus faibles taux de recyclage des déchets sont entre autres l’Uruguay, la Macédoine du Nord, Madagascar, le Cap Vert et l’Azerbaijan.