Du Sénégal aux Emirats Arabes Unis, du Kenya aux Etats Unis en passant par la France et New York, jusqu’aux confins du globe, les peuples et leurs dirigeants ont témoigné de leur solidarité indéfectible envers la nation rwandaise, gravant ainsi, par leur présence, les sillons d’une mémoire collective et d’une fraternité universelle.

A Dakar, c’est avec une gravité empreinte de respect que le Général Jean-Baptiste Tine, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a représenté la République du Sénégal lors de la cérémonie commémorative.

Son allocution, d’une profondeur morale saisissante, a réaffirmé l’engagement solennel du Sénégal à lutter contre l’oubli et la falsification de l’Histoire :

« Se souvenir, c’est refuser le déni, dire la vérité et la transmettre pour que jamais un tel drame ne se reproduise. »

Ce message, porté au nom du gouvernement et du peuple sénégalais, résonne comme un serment de vigilance, un appel à la conscience humaine face aux ravages de l’intolérance et de la haine.

L’Ambassadeur du Rwanda au Sénégal, Son Excellence Monsieur Bizimana Festus, a pour sa part exprimé, avec une émotion contenue mais palpable, la gratitude du peuple rwandais envers le Sénégal. Ses paroles, empreintes de reconnaissance et de fraternité, ont souligné la noblesse du geste sénégalais :

« Nous exprimons notre sincère gratitude au Sénégal pour sa présence fraternelle en ce jour de commémoration du génocide perpétré contre les tutsi. La participation du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, aux côtés de l’Ambassade du Rwanda, témoigne de l’engagement du Sénégal à préserver la mémoire, à honorer les victimes et à soutenir le devoir de vérité et de solidarité. Merci du fond du cœur. »

Dans un monde encore trop souvent ébranlé par les soubresauts de la haine identitaire et les relents du négationnisme, la commémoration de Kwibuka 31 s’érige en rempart moral. Elle exhorte les nations à cultiver la paix, à entretenir la flamme fragile du souvenir, et à faire de la vérité un phare pour les générations futures.

Plus qu’un vœu pieux ou une chimère idéaliste, la paix doit désormais s’imposer comme un impératif moral, une exigence intangible dictée par les leçons tragiques de l’Histoire.

Elle n’est point l’apanage des discours convenus, mais l’aboutissement d’un engagement lucide, d’une vigilance constante, et d’une volonté partagée par les consciences éveillées.

Œuvrer ensemble pour la paix, c’est ériger la solidarité en vertu cardinale, faire du dialogue un rempart contre la discorde et inscrire dans la mémoire des peuples un héritage sacré celui du respect inviolable de la dignité humaine.

Que ce legs, forgé dans les larmes du passé, éclaire les pas de l’humanité vers un avenir affranchi de la haine et de l’oubli.

À travers les continents, des voix se sont élevées en un chœur grave et solennel, écho vibrant du devoir de mémoire

La communauté rwandaise vivant au Sénégal a pris part aux cérémonies de commémoration du génocide contre les Tutsi

Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a représenté la République du Sénégal lors de la cérémonie commémorative

L’Ambassadeur du Rwanda au Sénégal a pour sa part exprimé la gratitude du peuple rwandais envers le Sénégal

Les peuples ont témoigné de leur solidarité indéfectible envers la nation rwandaise