Selon les chiffres de 2023, le taux de chômage mondial des jeunes atteignait 13 %, tandis qu’au Rwanda, il s’élevait à 20 %. La problématique du manque d’emplois pour les jeunes demeure une préoccupation pressante dans les régions francophones, notamment en Afrique, où plus de 60 % de la population des pays membres de l’OIF est composée de jeunes.

Pour y remédier, Mushikiwabo a mis en avant le programme D-Clic, déjà en place dans 17 pays francophones. Ce programme propose des formations dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) afin de permettre aux jeunes d’acquérir des compétences directement applicables sur le marché du travail. « Cette initiative a pour objectif de former au moins 2 500 jeunes d’ici quelques années, leur offrant ainsi des opportunités de carrière et de développement économique », a-t-elle précisé.

En parallèle, l’OIF œuvre également pour l’autonomisation des femmes via le programme « La Francophonie Avec Elle », qui soutient les femmes entrepreneurs en les aidant à développer des activités génératrices de revenus. Ce projet, en place depuis 2020, a déjà touché des millions de femmes à travers les pays membres de la Francophonie.

Avec une population des pays membres de l’OIF estimée à 327 millions de personnes en 2023, et un nombre croissant de jeunes en Afrique, Mushikiwabo souligne l’importance de faire de la langue française un vecteur de développement économique, en particulier pour les jeunes. « L’enseignement du français doit aller de pair avec l’acquisition de compétences qui permettent aux jeunes de s’intégrer durablement sur le marché du travail », a-t-elle conclu.

Les efforts de l’OIF s’inscrivent dans une dynamique plus large visant à garantir que la jeunesse francophone puisse participer activement à la croissance économique de ses pays tout en profitant des avantages offerts par le numérique.

La Secrétaire générale de l'OIF, Louise Mushikiwabo, a annoncé que la jeunesse sera formée aux technologies numériques.