Ils évoquent des "déclarations diffamatoires et dangereusement incendiaires" attribuées au Président Kagame à l’encontre de leur cliente, laissant entendre qu’elle serait au-dessus de toute critique et irréprochable dans ses propres déclarations publiques. Cette présentation tendancieuse cherche à ériger Mme Ingabire en victime innocente et intouchable, alors même qu’elle a un passé judiciaire documenté qui remet en question cette posture.
Pour mémoire, Mme Victoire Ingabire a été inculpée des accusations liés à des actes terroristes et à l’idéologie génocidaire, notamment pour ses liens avérés avec les FDLR, un groupe terroriste qui incarne l’idéologie génocidaire et constitue une menace pour la sécurité nationale.
Lors de perquisitions effectuées à son domicile aux Pays-Bas, les autorités néerlandaises ont saisi des documents annotés de sa main, destinés aux FDLR. Ces éléments de preuve démontrent clairement une collusion avec ce groupe terroriste. Loin d’être une opposante politique, ces faits l’associent directement à des activités subversives, contraires à la loi et à la paix nationale.
Les avocats de Mme Ingabire mentionnent dans leur déclaration "son parti politique et ses membres" comme s’il s’agissait d’une entité reconnue légalement. Or, il convient de rappeler que le parti dont elle revendique la présidence n’est pas agréé au Rwanda.
Cette situation constitue une violation manifeste de la loi rwandaise sur les organisations politiques. En dépit de cela, Mme Ingabire continue de signer des communiqués et de mener des activités politiques sous le nom de ce parti non autorisé, ce qui reflète non seulement une provocation envers les autorités, mais également un mépris des règles démocratiques et de la légalité.
Il est essentiel de souligner que Mme Ingabire a bénéficié d’une grâce présidentielle, un acte relevant du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’État, qui a choisi, dans un esprit de réconciliation, de réduire sa peine.
Cependant, loin de faire preuve de reconnaissance, Mme Ingabire adopte une attitude publique marquée par l’arrogance et l’ingratitude envers le Président de la République, tout en continuant à tenir des propos clivants.
Qualifier les propos du Président Kagame de "diffamatoires" ou "outrageants" relève d’un renversement de perspective absurde, dans la mesure où Mme Ingabire elle-même n’hésite pas à faire des déclarations visant à discréditer l’État rwandais et ses institutions. Si diffamation il y a, il convient de rappeler qu’elle en est souvent l’initiatrice à travers ses prises de position publiques visant à ternir l’image du Rwanda et de son leadership.
La déclaration des avocats de Mme Ingabire vise manifestement à semer la confusion et à façonner une image erronée de leur cliente en tant que victime de persécutions imaginaires, dans le but de servir un agenda politique.
Ce type de discours contribue non seulement à détourner l’attention des faits avérés, mais aussi à galvauder l’image du Rwanda sur la scène internationale.
Il serait plus approprié que les avocats de Mme Ingabire respectent les faits, le contexte juridique de leur cliente qui flirte avec l’illégalité et l’esprit de réconciliation qui sous-tend l’acte de grâce présidentielle dont leur cliente a bénéficié.
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