Conduite par Yacoub Ali El-Hillo, la délégation onusienne a été reçue lundi et mardi par le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie Traoré, a précisé le ministère dans un communiqué publié mercredi.

Au cours de ces rencontres, la partie burkinabè, par la voix de son chef de la diplomatie, a insisté sur la nécessité pour l’ONU d’instaurer une collaboration sincère avec les autorités nationales afin d’éviter tout acte susceptible de ternir l’image du Burkina Faso, selon la même source.

"Nous demeurons ouverts au dialogue et à la coopération, à condition que les préoccupations et priorités du gouvernement soient respectées", a dit le ministère dans son communiqué.

La délégation onusienne, pour sa part, a indiqué avoir pris bonne note des attentes exprimées par le gouvernement burkinabè.

"Nous travaillerons main dans la main avec le gouvernement pour identifier les voies et moyens d’une collaboration en amont avec les institutions nationales, notamment en ce qui concerne les prochains rapports", a déclaré M. El-Hillo, en réaffirmant que l’ONU respectait la souveraineté du Burkina Faso dans ses décisions.

Cette visite intervient après l’expulsion de Carol Flore-Smereczniak, accusée par les autorités d’avoir une responsabilité dans l’élaboration d’un rapport jugé mensonger. En décembre 2022, le gouvernement burkinabè avait déjà déclaré "persona non grata" sa prédécesseure, Barbara Manzi.

Une délégation des Nations Unies séjourne depuis lundi à Ouagadougou afin d’engager "un nouveau départ" dans la coopération avec le Burkina Faso