S’exprimant devant les parlementaires récemment, Rwangombwa a expliqué que l’une des difficultés majeures du projet réside dans la question du lieu où la Banque centrale de l’EAC devrait être basée. Ce désaccord entre les États membres a entraîné des blocages importants, repoussant ainsi la mise en place de la monnaie commune.

« Plusieurs questions restent à résoudre, et l’une des plus importantes est que les États membres n’ont pas encore trouvé d’accord sur l’emplacement du siège de la Banque centrale de l’Afrique de l’Est. Cependant, nous restons optimistes quant à l’impact positif que l’établissement de la monnaie d’ici 2031 pourrait avoir sur l’intégration régionale », a indiqué John Rwangombwa.

Depuis plus d’une décennie, les États membres de l’EAC s’accordent sur la nécessité de mettre en place une monnaie commune pour stimuler l’intégration économique régionale. Toutefois, l’objectif initial de lancer la monnaie en 2024 n’a pas été atteint. Le calendrier a été réajusté, avec une nouvelle date de lancement prévue pour 2031, soit sept ans supplémentaires.

Une évaluation récente a désigné la Tanzanie comme le principal candidat pour accueillir le siège de la Banque centrale de l’EAC, avec un score de 82,4 %. Le Burundi suit avec 78,1 %, et le Kenya obtient un score de 77,3 %. Toutefois, certains pays, dont le Kenya et l’Ouganda, ont exprimé des réserves concernant la transparence du processus d’évaluation. Ils affirment que le rapport ne reflète pas correctement les critères et les attentes des États membres, ce qui a alimenté des critiques sur le processus.

Rwangombwa a expliqué que l’une des difficultés majeures du projet réside dans la question du lieu où la Banque centrale de l’EAC devrait être basée.