Cette décision a été annoncée lors d’un forum sur la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) à Nairobi, où Ruto s’est excusé pour les exigences passées en matière de visa. Le ministre du commerce, Moses Kuria, a informé le président que des frais de visa avaient parfois été imposés aux ressortissants africains, ce à quoi Ruto a répondu en présentant ses excuses.

Ruto a souligné l’importance de la libre circulation des personnes en Afrique et a affirmé que le Kenya soutenait pleinement l’AfCFTA. Il a également déclaré : « L’époque où un visa était nécessaire pour entrer au Kenya pourrait être révolue, car le pays considère l’Afrique comme chez elle et cherche à éliminer les obstacles à la mobilité sur le continent. »

Cette décision s’inscrit dans la politique d’intégration de l’Afrique du Kenya, initiée sous l’ancien président Uhuru Kenyatta. En 2017, Kenyatta avait mis en place une politique de visas à l’arrivée pour tous les Africains visitant le pays, suivie par le Rwanda. Kenyatta avait déclaré que la libre circulation des personnes était essentielle pour la fraternité panafricaine.

Le Kenya s’est depuis longtemps engagé à supprimer les barrières commerciales entre les pays africains et a été sélectionné pour participer à l’initiative pilote de l’AfCFTA sur le commerce guidé. Les autres pays sont le Ghana, le Cameroun, l’Égypte, Maurice, le Rwanda, la Tanzanie et la Tunisie.

Le président kényan, William Ruto, a annoncé que le Kenya abolirait les frais de visa pour les entrepreneurs africains.