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Le Kenya boycotte les opérations militaires en RDC

Redigé par Tite Gatabazi
Le 25 octobre 2022 à 03:51

Le déploiement des militaires kényans en RDC était une des résolutions majeures du sommet de Présidents de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est afin de ramener la paix dans les provinces orientales de la RDC.

Outre le Kenya, cette force aurait être composée de la Tanzanie, du Burundi et du Sud-Soudan. Depuis, la Tanzanie traine les pieds.

Le 26 septembre 2022, Le Kenya avait déployé ses troupes dans l’Est de la RDC dans le cadre de ladite force régionale devant combattre la centaine de groupes armés qui sévissent dans la partie orientale congolaise.

Les troupes Kenyanes étaient entrés par la localité d’Ishasha à la frontière entre la RDC et l’Ouganda.

Elles avaient été précédées par le déploiement des matériels via la frontière de Kasindi depuis le 19 septembre 2022.

Les troupes burundaises avaient précédées et déployées depuis mi-août, en attendant le début des offensives.

Pendant que le Président Tshisekedi avait annoncé sur France 24 qu’ils entreraient par Bunagana pour chasser le M23.

Le Kenyan apporta aussitôt un démenti et déclara que ses troupes étaient une force tampon et non belligérantes. Premier couac dans cette opération militaire.

Voilà que le Kenya vient de rappeler ses troupes au pays. Ce qui indique clairement un désengagement du Kenya dans l’optique militaire.

Probablement que ce dernier privilégie l’option diplomatique car le nouveau Président Ruto avait confié cette mission a son prédécesseur Uhuru Kenyatta.

On a sûrement sous-sous-estimer le volet financement du déploiement et de l’opérationnalisation des troupes étrangères en RDC.

Ajouter à cela que le mandat n’était vraiment pas clair. Beaucoup de problèmes n’étaient toujours pas résolus. Le calendrier, la collaboration avec les FARDC, la MONUSCO et bien d’autres.

Il faut dire que les rapports du groupe d’experts des nations unies et de Human Rights Watch ne sont pas tendre avec les FARDC.

Ces rapports documentent l’entretient des groupes armés par les politiques et militaires pour s’accaparer des terres, des carrés miniers et des rackets fiscaux.

Ils indiquent également que les FARDC et leurs supplétifs des FDRL, Nyatura et Mai Mai volent, violent, pillent, massacrent et bombardent les écoles et hôpitaux.
Ce qui n’est de nature à rassurer les partenaires.


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